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 p e r l e ○ Sae Jin

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Sae Jin H. Jeong
Le sang qui vient de se répandre, est-il donc si pur ?
Sae Jin H. Jeong
Le sang qui vient de se répandre, est-il donc si pur ?
Emploi : PDG de VIP Entertainment
Messages : 260
Date d'inscription : 20/04/2018


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MessageSujet: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin EmptyMar 26 Mai - 16:23



Jeong Sae Jin Hana
주위에 늑대 놈들 주의
Be careful of the wolves around you



ft. Jessica Jung - Ici & Fanny
Vampire - Sang-pur

nom Jeong, un nom typique de la Corée. Jeong, qui n’a pas de signification à proprement parlé mais qui a été porté par des rois et qui aujourd’hui sonne comme le gong aux oreilles des coréens. prénom Des prénoms, t’en as eu plein. Trop sûrement. Il t’est de coutume d’en prendre un autre tous les cent ans. T’en a donc sept aujourd’hui. Mais y en a qu’un qui est resté dans ton cœur toutes ces années, le premier - marquage d'une vie, de la tienne. Sae Jin. Perle rosée que ton père a ramenée à ta mère juste avant ta naissance - baptisée ainsi afin que tu sois aussi belle et pure que la merveille entre ses doigts. Aujourd’hui on t’appelle Hana, qu’on peut traduire par fleur préférée, qui a une consonance plus japonaise que coréenne, comme pour faire hommage à l’homme qui est parti pour rejoindre son pays - celui qui vous a trahi. Surnom La perle de l’univers, écho de ton premier prénom, du seul que t’as toujours gardé. Y a ton frère qui t’appelle petit ange par moment et t’es pas sans savoir que les nobles de la société coréenne te donnent celui de femme fatale, avec le mauvais accent français qui reste coincé sur la langue. Dans le milieu vampirique, on t’appelle parfois la pipelette, puisque des rumeurs racontent que tu ne sais pas garder ta langue une fois un peu en confiance. âge T’es née alors que c’était encore l’époque Goryeo, en 1378, tu as donc aujourd’hui 642 années, depuis le premier février. T’as assisté au renversement de ce même royaume quand t’avais tout juste 14 plumes. Première princesse à voir la dynastie Joseon s’installer, pour le plus grand plaisir de tes yeux, avant de quitter la Corée pour apprendre des autres contrées. origines T’es coréenne, sans aucun doute. T’as vu ton pays grandir, parfois ravagé par les flammes et la famine et se relever pour devenir fort. Le cœur s'emballe en y repensant, d'un amour sincère et bienveillant espèce [/b] T’es une vampire même si t’as eu du mal à l’accepter au début de ta longue vie. Dents pointues, acérées et tranchantes, immortalité, beauté, force et vitesse. Un être de la nuit capable d’affronter les rayons du soleil - plus que ça, tu aimes la sensation de picotement effleurant ta peau de marbre. statut/sang Pur comme la neige qui tombe et couvre le sol de son doux duvet, pur comme l’enfant qui naît et qui rit. Pur car tes parents étaient vampires, eux mêmes de sang-pur. Pas que ça soit important dans ton cœur - quoique ça t’a apporté des privilèges inégalés - mais on t’a appris que ça faisait de toi une grande dame, une princesse. emploi Princesse de Corée, tu serais appelée à régner s’il arrivait malheur à ton frère - mais tu te contentes de conseiller lorsqu'il demande un point vu plus moderne. Officiellement, aux yeux du monde et des humains, tu es PDG d'une maison de disque et agence de talent. T’essaies de faire connaître ton pays, t’embauches des jeunes gens - parfois des plus vieux - pour créer des groupes de chanteurs et de danseurs, des acteurs et des mannequins. T’exportes la Corée partout dans le monde grâce à la Hallyu, une vague culturelle qu’ils appellent ça les médias. En gros, ton métier c’est de découvrir et de recruter des artistes et d’en faire de les produir, de leur donner une chance de faire ce qu'ils aiment. Tu es donc la fondatrice et directrice de la maison de disque et agence VIP Entertainment (VIP = Vampire In Palace). Richesse Est-ce qu’on peut seulement encore parler de richesse ? T’es sûrement la femme la plus riche de Corée, peut-être même de l’Asie. Très utile quand tu veux te payer une belle voiture ou des souliers de plus pour agrandir ta collection. T’es capricieuse et trop gâtée, mais t’as l’argent pour combler tous tes désirs - ou presque. Orientation sexuelle Tu peux difficilement résister aux courbes viriles des hommes, à leur muscles et leur caractère souvent protecteur. T'es amoureuse du genre humain aussi - et tous tes amours l'étaient jusqu'à présent. allégeance Tu la prêtes aux Lightwood, à leurs idées. Mais tu ne caches pas non plus ta loyauté pour ton frère, pour ta Corée et il y a peu encore pour le roi inconnu du Japon.



On fait difficilement plus innocente que toi, t’es trop douce et trop bonne pour vouloir le mal et pour le voir alors qu’il est devant toi, sûrement parce que tu as toujours été protégée par tes parents, ton frère et tes gardiens, t’as rarement assisté à la cruauté des autres T’as quelque chose de fragile, comme une enfant, puisque t’as été dorlotée toute ta vie. T’as jamais eu besoin de te battre, tu ne sais donc pas ce que c’est. Et même si tes capacités de vampire viennent combler ta faiblesse, face à un autre vampire, tu ne donnes pas chère de ta peau. T'es sensible aussi, c'est pas pour faire ta force non plus. T’as été traumatisée quelques fois, quand on a pas pu gardé tes yeux à l’abri d’évènements monstrueux. Gentille et souriante, un rien te rend lumineuse et heureuse. Les gens t’admirent pour ta facilité à toujours rester de bonne humeur - en public du moins. Sauf que tu es capricieuse, petite enfant gâtée à qui on a rarement sût dire non, qui a tout ce qu’elle veut en un claquement de doigt. Tu faisais souvent des caprices avant, boudant lorsqu’on ne t’accordait pas tes sorties en ville, les gourmandises qui te donnaient envie. Aujourd’hui t’es un peu plus mature, mais t’es jamais bien heureuse quand tout ne se passe pas comme prévu. Ca n'arrive que rarement, mais lorsqu'il s'agit du travail, il t'arrive parfois d'enrager, rarement, une ou deux fois depuis la création de VIP. Mais ça fait pas de toi quelqu’un d’égoïste, bien au contraire, t’as toujours partagé, très souvent donné. Tu prends soin des autres, bien qu’un peu aveugle face à leur souffrance par moment. Deuxième enfant, t’as eu la chance de pouvoir faire ce que tu voulais. Tu n’as jamais subit le poids des responsabilités et tu as toujours pu consacrer beaucoup de temps à tes activités et tes passions. T’as voyagé dans le monde entier, t’as appris des choses extraordinaires et aujourd’hui, tu parles sûrement plus de langue que ton frère. Français, anglais, mandarin & cantonnais, japonais, russe, espagnol, allemand, danois, indien, arabe et tant d’autres que tu ne pourrais pas toutes les citer d’un coup. Tu es cultivée, tu connais l’Histoire, la mode - pour laquelle tu as toujours eu un coup de cœur, la musique et les autres arts, le cinéma surtout, les coutumes d’ailleurs, la biologie, la faune et la flore, les sciences. Tu couds dès que ça ne va pas, c’est le meilleur moyen pour toi d’évacuer. T’as été styliste reconnue pendant un temps, avant de te passionnée pour la médecine puis par l’aviation. T’es le genre à être intéressée par tout et rien à la fois. Dans le milieux de l’art, tu es quelqu’un qu’on a pu voir une ou deux fois. T’es une grande amoureuse du genre humain et t’aimes à aller rencontrer les plus grands hommes de l’Histoire et de l’Art. T’as échangés quelques vers avec Ghandi, rendu visite à Mandela, assisté de nombreuses fois aux shows privés de Lagerfeld. Bavarde ou silencieuse, tu restes quelqu’un de discret et bien élevé, peut-être un peu mystérieux ce qui fait que quelques rumeurs circulent à ton sujet. Certains t’appellent la pipelette, pensant que tu ne sais pas te taire et garder pour toi les secrets ; d’autres pensent que tu t’amuses continuellement des hommes - la Croqueuse d'hommes. Mais ni l’une ni l’autre ne sont avérées. Il est vrai que tu apprécies parler et débattre avec les grands esprits, tout autant qu’apprendre d’eux, mais tu es d’une certaine fidélité et tu ne penserais jamais à révéler quelques secrets confiés. D’un autre côté, tu es convoitée pour ta fortune et ta beauté, mais ton frère souhaite te préserver, jalousement refuse de te donner. Tu as bien connus quelques idylles, mais tu n’es pas le genre à séduire pour jeter. Tu crois en l’amour véritable - même s’il peut-être éphémère. Y a bien un défaut que tu caches honteusement, c’est ta gourmandise. Et si t’as pas la passion de la cuisine ni celle des aliments humains, t’as au moins celle de la dégustation. Ça fait rire ceux qui sont au courant - ils s’comptent sur les doigts d’une main. Tu détestes quand ton frère - ou les autres qui savent - te prénomme glouton. Mais c'est ton pêché-mignon : celui de savourer honteusement le sang des autres. Depuis toute petite, tu ne peux pas dormir sans une peluche, un doudou. T’en as toujours un dans ton lit : un ourson tout doux, tout mou, que tu sers fort quand tu souhaites dormir. Tu ne peux pas fermer les yeux quand il n’y a pas quelque chose pour te rassurer : ton doudou entre tes bras ou toi dans ceux d’un homme. Tu t’aimes à vivre comme une humaine, dormant, buvant, aimant, même si tu n’es plus vraiment tombée amoureuse depuis deux siècles.


Que pensez-vous de la société d'Haima et de la cohabitation entre vampire et humain ? T’en penses que du bien et t’y crois dur comme fer. Tu aimes les humains et les vampires et c’est pourquoi tu aimerais qu’ils cohabitent ainsi dans de bonne conditions pour l’éternité. T’es intimement convaincue que l’entente entre les deux espèces est possible. Tu espères un avenir meilleur pour les mortels, afin qu’ils puissent vivre libres et sans avoir peur de se faire croquer à tout bout de champs. Tu souhaites seulement que les mentalités des vampires se calment, changent, pour qu’il n’y ait plus d’esclave et que tout le monde soit l’égal de tout le monde. Et c’est pourquoi tu es prête à apporter ton aide aux Lightwood et à Haima.

La jeune princesse Elysium Lightwood vient d'être assassinée. Qu'est-ce que cela vous fait ? Ça tranche ton cœur en deux. Toi qui veut croire en la bonté de tous, tu n’aurais jamais pu envisager un évènement si tragique et tu le vis tout aussi mal que la trahison de roi japonais (c'est faux, sa trahison t'as laissée plus à terre que n'importe quel autre évènement vécu). Elysium, tu ne l’a connaissais pas si bien, juste assez pour te souvenir que c’était une bonne personne qui rêvait comme toi d’un monde meilleur. Une grande femme que tu admirais pour sa vaillance et sa force. Tu veux à présent montrer à sa famille que tu es là pour eux.

Quel est votre plus grand rêve ? T’as des airs superficiels, parfaite petite fille toujours bien apprêtée, capricieuse et qui semble reposer sur le malheur des autres. Mais ton plus grand rêve, c’est ce monde que les Lightwood ont promis, celui où vampires humains cohabitent en paix. C’est qu’il n’y ait plus de guerre, plus de morts. C’est peut-être même de retrouver Naoki. Ton plus grand rêve, c’est à la fois la vie, la joie et la paix. - Puis peut-être aussi que tu rêves encore du grand amour, après tant d’années passées, tu gardes toujours ton âme de petite fille.




votre pseudo Lyn, Lau', Sae, Fanny   Votre âge 19 ans maintenant (plus pour longtemps mais chuut) Comment es-tu arrivé ici ? J'me suis refaite avoir (une fois de plus) Remarques à faire sur le forum ? Il rend faible  :ui:  :larme:   Présence sur le forum ? 2-3/7 jours. Autre chose à ajouter ? Voilà, j’ai fait une asiat’, contents ? :elec: vous m'avez manqués  :10:  
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Sae Jin H. Jeong
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MessageSujet: Re: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin EmptyMar 26 Mai - 16:23



The Pearl in the ocean
혼자 집에 오는 길이 싫어
I hate coming home alone

Sae Jin, la perle, la première vie T’es née dans les dernières années de Goryeo, peu après que les coréens aient renversés les mongoles et repris entièrement le contrôle de leur pays. Tu as vu le jour dans un monde nouvellement libre où l’art dominait chaque pièce des palais royaux. Tu t’es tout de suite fascinée pour la céramique, les vases et les bols que tu croisais à chaque bout de couloir dans l’immensité de ta demeure. T’as tout de suite été couvée par ton frère. T’étais - et t’es toujours - son petit bout de femme, la perle qu’il souhaite protéger et garder à l’abri de tous les dangers. Petite déjà, tu l’admirais ton frère. C’est qu’il était beau, grand et fort, gentil, doux et attentionné. Il avait une classe que les autres hommes de Corée ne pourraient jamais égaler à tes yeux. T’as appris que son charisme faisait parti des pouvoirs de votre espèce, t’as compris que t’avais les mêmes. Ça t’a pesé, ces pouvoirs, cette différence. T’as souhaité être humaine, de tout ton cœur. De pouvoir rester une journée entière face au soleil, à t’amuser dehors avec des gamins de ton âge, au ballon ou chasser des papillons. T’as fait le vœux d’avoir des amis avec qui parler sans qu’ils te regardent comme si t’étais la septième merveille du monde et t’obéissent comme un chien le ferait envers son maître. Tu t’es détestée dès les premières années. Dès que t’as su parler et marcher, dès que t’as compris le monde. Tu t’en es voulu d’être née avec toute la grâce des vampires, avec leur force et leur vitesse. T’as voulu devenir une humaine pour avoir le droit de courir et de sauter, de crier et de bouger. Mais t’étais une princesse et même si dès le début on ne te refusait rien, il y avait des choses qu'on ne pouvait accepter, de laisser faire. Au moins on t’a éduquée. Longuement, tes précepteurs venaient t’enseigner l’art et la discipline, les langues et les manières.

Lors de banquets, tu voyais les gisaengs jouer du gayageum alors t’as demandé à apprendre aussi. Un claquement de doigt et l'instrument était entre tes mains, un claquement de plus et l'on recrutait le meilleur professeur du pays. Mais toujours pas le droit de courir ou de hurler toutes tes joies, toutes tes humeurs sous peine de voir les eunuques le regard sombre, les servantes apeurées et les parents te réprimander. Quand à douze ans tu en eus marre d’être seulement la jolie princesse de Goryeo, t’es allée voir ton frère, comme t’avais pas eu ce que tu voulais auprès de tes parents. Tu lui as dit vouloir monter à cheval, vouloir te servir de tes jambes correctement, sentir tes cordes vocales vrillées au fond de ta gorge. Tu as pleuré même et fait un caprice jusqu’à ce qu’il aille plaider ta cause aux adultes qui n’ont sût te refuser plus longtemps ce que tu désirais vraiment. Alors tu l’as fait. Tu as crié après être arrivée dans la forêt à dos de cheval, parcourue le sol pied nu en galopant de tes propres jambes, grimpé les arbres maladroitement, mais aimé cette sensation de liberté.

Ainsi tu as découvert toutes les beautés de la Corée. Des palais immenses aux hanboks aux tissus de soie. Des bijoux de jades aux mets exquis retrouvés dans le sang de ceux qui mangent ces plats si alléchants mais au goût de cendre. L'enfant gâtée que tu étais ne s’est jamais privée de demander toutes ces choses, on ne s’est jamais permis de te les refuser au risque de te voir bouder, chouiner, te mettre en colère. Puis ton frère t’a montré l’ampleur de ton avarice, les conséquences de tes désirs sur un peuple trop souvent affamé, dont tu les privais même de cette vie parcourant leurs veines. Tu t’es calmée sur tes excès, refroidie à l’idée que les autres puissent souffrir et as demandé à ton frère si c’était possible de leur donner un peu de ce que toi tu avais. « Ça ne réglerait pas le problème, Sae. Même si on donnait tout ce qu’on a ça ne sera jamais assez pour tout le peuple. Ici tu ne vois qu’une infime partie de la population, dans les campagnes, ils sont cent fois plus. » Ça t’a écœuré si bien que toi, petite gourmande, tu n’as plus mangé qu'au cou d'animaux pendant plusieurs jours. Jusqu’à ce que tu demandes un autre professeur, pour t’apprendre l’économie et l’agriculture, ce que tu pensais pouvoir être utile pour ton peuple - même si tu savais que ton frère faisait déjà tout son possible pour l’aider. Tu fût surprise de voir un garçon de quelques années ton aîné alors que t’avais l’habitude des enseignants âgés, presque en fin de vie. Han Yook Bin, apprenant qu’il sortait tout juste de Sungkyunkwan, qu’il était un génie parmi les génies, qu’il serait sûrement un ministre important d’ici dix ans à peine. Le genre qui pouvait citer chaque ligne, chaque principe du confucianisme des jours durant. Il était fils d’un riche commerçant, bon parti intelligent dont la beauté et l’élégance attisait régulièrement la curiosité des gisaengs. C’est vrai qu’il était mignon, comme garçon. C’était sa voix, surtout, qui te marquait à chaque fois. Elle n’était pas grave, ni rauque, mais elle avait des intonations sensuelles involontaires. Ses mains aussi, ou plutôt ses doigts, qui étaient longs et fins, délicats dans leur touché, ses mouvements élégants quand il tournait les pages. Il était beau, tu l’admettais. Trop pour un humain. Et il sentait bon aussi. Mais il était rabat-joie, t’en demandant toujours plus. Il était là pour t’apprendre mais s’attendait à ce que tu saches déjà tout. Toutefois, tu reconnaissais que t’aimais ça, qu’il te prenne un peu de haut parfois, te mettant au même niveau que lui - parfois en dessous mais ça t’appréciais pas. Tu trouvais agréable que pour une fois dans ta vie, tu ne sois pas vue comme la princesse vampire à protéger et à idolâtrer. Alors il fût évident, pour toi comme pour lui que tu en tombes amoureuse. Ton premier amour, caché et jamais ouvertement avoué. Parce que tu étais vampire et lui humain. Il t’apprenait, t’expliquait l’agriculture et toi, tu le regardais, meurtris par l’impossibilité pour vous de vous aimez. Il s’arrêta, te contempla à son tour. Pour la première fois de ta future longue vie, tu vis le désir brûler dans les yeux d’un homme. Gênée, tu détournas naïvement le regard mais allas chercher bêtement sa main de la tienne. Puis ton frère arriva, coupant court à cette douce étreinte. En jetant un regard au plus vieux, tu vis ses sourcils froncés, signe qu’il n’était pas pour cette histoire d’amour naissante. S’en suivie des flots de larme devant ton frère qui t’expliquait que si tu voulais de cet homme, il serait mis en danger. Victime des quelques vampires qui ne voulaient pas se soumettre à la nouvelle loi protégeant les humains. Pour la première fois depuis ta naissance, tu n’as pas fait de caprice, tu as accepté le fait d’être un vampire, que Yook Bin était un humain.

« Je vais étudier l’économie à Ming, je m’en vais. » « Quand rentreras-tu ? » « Dans longtemps. » Tu t’es retenue de lui dire qu’il serait sûrement déjà vieux ou mort. Tu crois qu’il a compris, parce qu’il n’a pas insisté. Alors tu as tourné les talons et es partie. Jusqu’à ce que tu fasses volte-face pour sceller finalement un je t'aime sourd. Douces et rêches à la fois, ses lèvres étaient à son image. Il t’a prise dans ses bras, tu crois que vous avez tous les deux laissé une larme couler. Puis tu n'l’as plus jamais revu. T’es partie à Ming, puis au Japon avant de voyager en Inde puis de revenir pour tes cent ans dans ta belle Corée. Ton frère t’a raconté quel grand homme il était devenu, les enfants qu’il avait eu après avoir fait sa vie avec une autre femme. Il t’a parlé de sa vie, de sa passion pour toi qui ne s’était jamais éteinte, de sa tendresse surtout. Aucun regret final - parce qu’il aura été heureux quand même. Et toi, innocente gamine du monde vampire, t’avais déjà appris plein de chose en un siècle passé. Puis t’as changé de prénom pour la première fois.

Ha Neul, l'immensité du ciel C’est avec tes cent ans qu’t’as connu le poids de l’immortalité. T’as vu tes serviteurs fonder une famille, vieillir puis mourir t’abandonnant toi, éternellement jeune, seuls restant les vampire nobles. T’as assisté à leur vie sans vraiment voir la tienne passer et c’est là que ta première vraie passion est née. T’étais une jeune vampire qui avait refusé un temps de te nourrir du sang humain avant te t’accrocher à la vie pour de bon. Les humains se posaient pas de question eux - enfin si mais pas les tiennes. Ils avançaient toujours droit, se battaient pour vivre - ou juste survivre. Ils ne voulaient pas rejoindre le ciel tandis que toi tu te demandais ce que ce serait si t’avais plus l’éternité devant toi et que tout un coup tu devais vivre aussi vite que les mortels. Tu t’interrogeais sur ce qu’était le ciel, l’au-delà, la mort même. Pas que tu voulais y goûter, mais les superstitions te faisaient croire qu’après la mort il y avait la réincarnation et qu’elle offrait la possibilité d’avoir une nouvelle vie, dans un nouveau corps, peut-être même avec un autre sexe. Tu t’es appelée Ha Neul. C’était le prénom que tu donnais désormais à tes nouveaux serviteurs, à tes nouvelles connaissances. Ça voulait dire ciel, comme l’immensité céleste au dessus de ta tête. Tu trouvais que ça allait bien avec ton humeur du moment, que ça définissait bien ta condition aussi : vouée à regarder de haut les hommes qui mourraient, le temps toujours devant toi, qui ne te piégerait jamais dans le cercle infernal de la vie et de la mort. Ha Neul, ça sonnait bien.

Ton deuxième siècle fût sans doute le plus calme jusqu’à maintenant. T’es principalement restée en Corée cette fois-ci, profitant des rares moments avec ton frère occupé mais toujours attentionné. T’en as profité pour t’atteler à tous les arts ; la littérature - le sijo et le hansi, la poésie, la musique - le pansori, la peinture. T’as perfectionné ta connaissance des langues essentiellement asiatiques, commençant à t’intéresser à l’occident dont quelques vaillants revenaient. Tu en as fait venir deux ou trois afin qu’ils te parlent de ces pays en perpétuelle guerre, mais surtout de leur étrange façon de s’habiller, de leurs arts élégants, de leurs mets succulents. C’était la Renaissance, la beauté raffinée, l’humanisme. T’as demandé à ce qu’on t’apprenne le latin, puisqu’il semblait que c’était une langue fort importante là-bas.

T’as passé le seizième siècle à t’informer sur le monde et à envier les hommes pour leur création, leur courte vie qui leur permettait de connaître tous les plaisirs sans regrets. T’as envié les femmes enceintes, les concubines même, les reines et les paysannes. T’as fait un nouveau caprice, tu voulais vivre humaine et sobrement. T’as demandé à avoir une maison loin de la capitale, proche d’une forêt et d’un point d’eau - un lac ou la mer, qu'importait. T’as demandé à n’avoir que deux servantes. On t’a expliqué que ce n’était pas possible, qu’il te fallait plus que ça, au moins de quoi te nourrir mais aussi te protéger. Pour changer, tu as boudé, on t’a accorder ta solitude si t’avais l’un des meilleurs gardiens du royaume et quatre servantes nourricières. Ça te paraissait être un bon compromis, tu as fini par céder.

La maison était sobre, élégante et simple. Derrière se trouvait un petit étang dont la composition était inspirée des jardins japonais que tu avais eu l’occasion d’observer quelques années auparavant. Des nénuphars, des roseaux, un pont caché par les arbustes décoratifs. Tout était apaisant. T’y as passé du temps, dans ta maison. T’en profitais aussi pour visiter les villages alentours -même si ça plaisait pas à ceux qui te servaient. Ton gardien, lui, ne disait jamais rien. Il observait juste, te protégeait au plus près sans ne jamais te toucher. T’avais l’impression d’être trop pure, trop parfaite et irréelle quand il posait ses yeux sur toi. Souvent tu tentais d’échapper à la vigilance des employés, mais lui, il n’était jamais bien loin. Un noble vampire qui te suivait des heures durant au soleil sans ne jamais se plaindre. Il ne t’en voulait pas, tu crois. Il a bien fini par t’appeler un jour, tandis que tu t’étais mêlée à la foule, le perdant parmi les hommes. T’avais voulue être seule pour de bon. Juste une fois. Alors par tous les miracles, t’avais réussi à t’esquiver jusqu’à la falaise. Il t’avait vite retrouvée. Trop à ton goût mais ça avait le don de t’amuser un peu. « Princesse Ha Neul. » Qu’il avait soufflé, complètement désespéré. « Sae Jin. » Tu l’avais repris. Tu venais de lui offrir ton prénom et même s’il ne devait pas comprendre ce que cela signifiait - puisque jusqu’à maintenant il continuait à t’appeler Ha Neul - il le prit comme un cadeau. Il est devenu ton premier ami. Chin Hae.

Min-Yo, la beauté du voyage Ton deuxième siècle se termina au palais royal, afin de fêter tes deux cent ans. T’en as profité pour dire que tu voulais faire plus que le tour de l’Asie, que tu voulais aller en Europe. Tu t’appellerais Min-Yo à présent, afin de marquer ce siècle par ton voyage. Ballade sonnait bien dans tes oreilles et si la majorité de tes proches ont accepté de t’appeler ainsi, ton frère s’est toujours refusé à t’appeler autrement que Sae Jin, de même que Chin Hae continua à te surnommer Princesse Ha Neul. Ça ne te dérangeait pas plus que ça. Au final si tu changeais de prénom c’était uniquement pour marquer les siècles de ta longue vie.

Ton gardien te suivit jusqu’en Angleterre - comme on t’interdisait plus rien. Vous y restèrent quinze années avant de partir pour la France. La belle France. T’en es tombée amoureuse. Ses extravagances, ses robes excentriques, ses coiffures absurdes. Tu t’es perdue dans la vie de château de la France, dans les soirées régulières, la vie au but uniquement sociable. Et y a eut cet homme. Oscar. Charmant, souriant, attentionné et doux. Tout le contraire de Yook Bin. Tu t’es perdue dans son lit. Il s’est perdu dans le tien. Et il a commencé à vieillir tandis que toi tu restais jeune. T’en as moins souffert que pour ton premier amour. Oscar avait vite compris que tu n’étais pas humaine, mais il n’en fût pas effrayé. Quand il eut atteint ses quarante ans, alors que la vieillesse l’eut foudroyé en quelques jours, il te libéra de son chevet, te remercia de lui avoir fait découvrir les plaisirs de la vie. Tu ne pus que déposer un tendre baisé sur ses lèvres gercées avant de t’en aller. T’as quitté la France pour l’Espagne où un an après on t’informa de la mort de ton deuxième amour. Tu as pleuré longtemps cette journée là, maudissant la vie d’être si injuste et de te permettre à toi de vivre tandis que les hommes meurent. Chin Hae était là, lui, à tes côtés. Il resta la journée à te caresser les cheveux sans dire de mot. Et pour la première fois, tu ne t’es pas sentie seule. T’as comprit tout le bien d’avoir un ami.

T’as continué à parcourir l’Europe, apprenant toujours plus des humains mais aussi des autres vampires. Tu as rencontrés de grands hommes et de grandes femmes, dont tu te souviendras jusqu’à la fin des temps sûrement. T’as vécu comme une mortelle ce siècle là, à toute allure, sans penser une seconde à te reposer. Mais surtout, t’as goûté la chaire et ses plaisirs et pour la première fois depuis longtemps t’as apprécié le sang qui coulait le long de ta gorge. Tu lui as reconnu une saveur sans nom, une finesse exquise. T’as commencé à différencier ses teintes, ses odeurs, ses consistances. Tu t’es aperçue que le sang des jeunes humains avait un goût plus prononcé, que celui des personnes âgées portait leur passé et sa complexité. T’aimais plus seulement les mortels pour leur sens de la vie. C’est comme ça que t’as compris comment certains vampires pouvaient devenir fous de l’hémoglobine dans leur corps.

T’es retournée en Corée peut avant tes quatre cent ans. En 1662 pour être exact. T’y as redécouvert ton frère, fort de toute sa splendeur, héritier du trône mais toujours modeste et bon. T’en as profité pour lui conter tes aventures. Il a pas vu d’un bon œil que tu te sois perdue dans le lit d’un homme. Protecteur grand frère, tu as vu son visage s’assombrir quand tu parlais d’Oscar. Mais il n'a rien dit. Il n’avait pas le droit de toute façon. Et c’était le premier à savoir ce que valait des interdits pour ton petit cœur fragile : caprices d’enfant gâtée, qui soufflait sur ton entourage une culpabilité sans nom. C’est pour ça que tu avais toujours eu ce que tu voulais. Sae Jin demandait, Sae Jin avait. Tu as bien fini par t'assagir, un peu. Tu demandais moins souvent, tu ne réclamais presque plus. T’avais ton peuple sous les yeux qui crevaient trop souvent de faim et tu t’es mise dans l’idée de les aider - une fois de plus. Tu allais régulièrement dans les rues commerçantes acheter à manger pour, quelques rues plus loin, redistribuer les vivres aux plus démunis. Bien vite on te surnomma la généreuse, gwandae han et c’est dans cette perspective que s’acheva ton troisième siècle.

Jae-Hwa, le respect et la beauté Si jusqu’à présent tu étais la princesse méconnue de Corée, les humains ont commencé à conter de fabuleux récit à ton sujet. Histoires qui parvenaient aux oreilles des vampires et c’est ainsi que pour la première fois, tu as été courtisée. Des nobles humains qui avaient entendu parlé de ta beauté, de ta douceur et de ta richesse. Des sang-purs pour les mêmes raisons. Mais toi, de nouveau, tu n’avais d’yeux que pour un étranger venu de Ming. Un voyageur, simplement un voyageur. Pas de fortune, ni de prétention. Vous vous êtes rencontrés par le plus grand des hasards alors que pour échapper à une rencontre avec un sang-pur d'occident - d’après tes souvenirs - tu t’étais réfugiée chez les gisaengs dont la patronne était une noble amie de longue date. Tu t’es faite passée pour l’une d’elle, te retrouvant sans vraiment le vouloir à servir le thé à ce jeune homme tout à fait charmant. Tu as été happée par son émerveillement du monde, des choses qui l’entourait. Tu t’es retrouvée un peu en lui, en cet homme qui appréciait la finesse des paravents, de la tasse dans sa main, des bijoux de tête que tu portais, de ton maquillage loin d’être excessif, de ta beauté naturelle, des longs tissus qui protégeait ton corps du sien. Il a commencé à poser ses doigts sur ta joue, délicatement, avant que tu ne l’arrêtes. « Vous ne pensez pas aller trop vite ? » Il n’y avait pas une once de reproche dans tes paroles, seulement une question posée par une âme innocente. Il t’a sourit, pas le moins du monde vexé. Plusieurs nuits tu l’as rejoint - ou peut-être est-ce lui qui venait chez les courtisanes pour te voir. Quoiqu’il en était, vous vous retrouviez régulièrement, lui sans savoir qui tu étais vraiment, toi, menteuse, amoureuse. Chun, il s’appelait. Il était toujours surpris de t’entendre lui parler dans sa langue natale, de t’écouter rêver monde et d'histoire. Surpris de ta culture, attendris des étoiles dans tes yeux. Tu lui as murmuré ton vrai prénom, prétendant que Jae Hwa était comme ton nom d’artiste.

Puis du jour au lendemain il n’est plus venu. Inquiète, ne pensant pas un seul instant qu’il puisse t’avoir abandonnée sans un mot, tu entamas des recherches. T’as fini par le retrouver après une semaine, seul, dans une grotte, couvert de sang tandis que des rumeurs courraient qu’un homme tuait sauvagement des enfants la nuit. T’as tout de suite comprit. Chun n’était plus Chun. Chun était vampire, dégénéré, mort et fou. Ton frère est arrivé, la garde royale avec lui. Chin Hae, sous les ordres d’Eun Ji, t’as éloignée du futur tombeau du beau chinois et tu n’as plus jamais prononcé son nom. T’as de nouveau pleuré cette fois là et si ton ami était là au début, il s’est effacé lorsque l’héritier est arrivé, consolant ton âme en peine. Il t’a couvert de friandise et de mets exquis, revenait toujours dans ta chambre les bras chargés de cadeau que tu ne regardais même pas. « Qui ? » Tu avais finis par demander, la voix rauque. « Un sang-pur qui te voulait pour lui. » Mais y en avait trop des vampires de sang-pur pour que tu puisses mettre une tête sur le monstre qui avait fait d’un être innocent une bête assoiffée de sang. « Qui ? » « Tu ne veux pas savoir. » Parce qu’Eun Ji se doutait que tu culpabiliserais, il n’a jamais avoué qui était le prétendant qui, vexé que tu ais refusé de te présenter, avait tué celui qui avais pris ton cœur.
La peine fût plus intense que pour Yook Bin et Oscar, si bien qu’on décida de t’envoyer en Amérique pour te faire oublier. T’en es restée traumatisée. T’as mis du temps à t’en remettre. T’es plus tombée amoureuse par la suite. T’as juste apprécié la compagnie d’un ou deux intellectuels sans ne plus jamais consommer. T’as l’amour du corps et de la beauté, si bien qu’en Amérique, tu t'es attelée au dessin. Pas que t’étais douée, juste que ça te faisait oublier. Tu t’en es longuement voulu pour Chun, parce que c’était tes erreurs et bêtises qui l’avaient conduit à la mort. A tuer des enfants innocents. T’en faisais des cauchemars la nuit, revoyant ses yeux noirs profonds remplis de l’envie de dévorer de la chair tendre. T’en vomissais parfois ; ça te rendait malade. T’as jamais été plus sombre et dépressive que lors de ton quatrième siècle et t’as voulu entamé le cinquième avec force et conviction pour ton frère qui s’inquiétait et Chin Hae qui se morfondait.

Sowon, le souhait, un nouvel espoir 1878. T’avais décidé de ton nouveau prénom à l’avance : Sowon, qui voulait dire souhait. Tu te forçais à sourire, si bien qu’au bout du compte ça devenait naturel. T’étais de nouveau la gamine insouciante et souriante que tes proches connaissaient. T’y as pensé longuement, qu’en cinq cents ans, t’avais pas tant changé, que t’étais sûrement trop immature pour ton âge. Mais au final tu n'en avais que faire. T’étais heureuse ainsi et les gens autour de toi t’acceptaient telle que tu étais. Tu faisais moins de caprice cependant, juste quand tu voulais vraiment quelque chose - enfin c’est toi qui le dit, parce que Chin Hae t’a jamais trouvé plus chiante que lors de ton cinquième siècle. Tu courrais à droite et à gauche, t’as fait le tour du monde, t’as jamais autant dépensé que de toute ta vie. Puis tu t’es calmée. T’as regardé. Une vingtaine d’année tu t’es posée. Tu cousais. Encore et toujours. T’en devenais obsédée. Tu créais des vêtements, demandais à ce qu’on forge des bijoux que tu finissais par donner à ceux qui t’avaient inspirée. T’as ouvert ta première entreprise après un caprice - encore. Ton frère a du t’aider à le financer mais au final, ça a tellement bien marché qu’il n’a jamais pu t’en vouloir. T’étais devenue célèbre avec ta marque, avec tes vêtements et tes bijoux. Chic et élégance, c’était pour toi le plus important. Mais t’aimais mélanger les styles et c’est ce qui t’a fait connaître. Dans le monde vampirique, surtout, on s’arrachait tes nouvelles collections. Dans celui des hommes, on assistait à tes défilés, mais on ne connaissait pas ton visage. T’étais le grand mystère de l’humanité, jusqu’à ce que tu te lasses et que tu ne refiles ton entreprise à un homme. Ta marque, Croque&Moi (Croquez moi), a été rebaptisée EatMe pour plus d’horizon - l’anglais c’est mieux qu’ils disaient - alors que t’avais déjà toute la planète à tes pieds avec le français. Mais c’était plus ton problème, de même que t’as juste été attristée de voir ton premier bébé couler quelque temps après.
De la couture et du stylisme, t’es passée à la médecine, surprise de ses avancées, tout comme l’aviation et autres nouvelles technologies. Puis la première guerre mondiale a éclatée et tu t’es réfugiée dans ton pays natal, ton frère nouvellement au pouvoir, qui n’avait donc que très peu de temps à te consacrer - mais qui essayait toujours de se faire pardonner. Tu lui en as jamais voulu, à Eun Ji, de ne pas avoir le temps pour toi. C’est sûrement le seul caprice que t’as jamais fait. Parce que c’était ton frère et qu’il te comprenait sûrement mieux que personne, que ce serait le seul homme qui t’aimera à jamais, le seul pour qui ton amour briserait des montagnes, le seul pour qui tu serais prête à te sacrifier. Ton frère.

Puis y a eut la seconde guerre. Une belle catastrophe. T’as pas trop suivie, relativement à l’abri dans ton pays, mais y a une chose de sur, c’est que le Japon a vu Hiroshima et Nagasaki se faire décimer et avec elles, une illustre famille de sang-pur. Vengeance, il attaqua l’Amérique, demanda de l’aide qu’Eun Ji se refusa à apporter. Tu l’as compris, ton frère. Le monde venait de sortir d’une guerre pour la majorité, ne restait plus que le Japon et les États-Unis. Y en avait pas besoin de plus. Pas plus de mort. Pas plus de souffrance. Juste la paix. Mais ce n’était pas du goût des habitants de l’île qui s’attaquèrent par pure folie à ta belle Corée. T’as eu peur. Mais les coréens sont plus forts que n’importe qui. Ils ont cette hargne douce et fatale, cette conviction inépuisable et cette force inébranlable. Pourtant, y a quand même des nobles vampires qui sont tombés au combat et dont on a longuement pleurer la perte. Chin Hae, pour la patrie, était parti, mais pour toi, est revenu. Ton premier ami ne t’a jamais abandonné. Et toujours tu lui seras reconnaissante de sa loyauté sans fin.

Vous avez gagné et Eun Ji a fait signer des accords au Japon. T’es restée admirative devant ce frère bon et généreux qui ne demanda que le fils du roi comme réparation. Naoki. T’as d’abord été septique à l’idée d’accueillir l’un d’eux chez vous, dans le palais, mais dès les premiers regards, tu as tout de suite su que vous alliez vous entendre. Il était beau et fier. Il te faisait un peu penser à ton frère et c’est pourquoi tu l’as considéré comme tel. Tu l’aimais bien. Puis tu l’as aimé, beaucoup. Pour son attention, son regard bienveillant posé sur toi. « Tu préfères que je t’appelle Oppa ou Onii-san ? Non, ça sonne un peu faux je trouve. Nao-kun ? Nao-san ? Naoni ? Naona ? » Tu ne sais plus s’il a répondu. L’important c’est que t’as fini par l’appeler Naoki. Juste Naoki. C’était beau, son prénom. Alors tu l’as seulement appelé comme ça, sans fioriture, modestement. Naoki.

Hana, la fleur qui s’épanouit, aimée et innocente T’as choisi Hana pour ton sixième siècle, comme pour faire honneur à Naoki. Parce qu’il était devenu l’un des hommes de ta vie. Le troisième, avec Eun Ji et Chin Hae. T’as souvenir de bons moments, les plus beaux de ta vie. Puis le japonais est retourné dans son pays. Ça devait être de courte durée mais finalement il y est resté, ouvrant de nouveau les hostilités contre la Corée. T’as pas comprit et même après une dizaine d’année tu ne comprends toujours pas. Tu ne peux pas imaginer qu’il n’est pas été sincère, tu ne peux pas penser un seul instant qu’il ait pu vous tromper. Tu crois dur comme fer qu’il y a un problème, que Naoki n’a pas eu le choix, qu’il vous manque une pièce importante pour comprendre pourquoi. Et pourtant, même si tu veux croire de tout ton cœur que celui que tu considérais comme ton frère n’est pas l’homme qu’on te dépeint, tu sais, au fond de toi, que c’est une trahison. Trahison. Trahison. Trahison. Toujours ce mot. Alors par principe, Naoki n’est plus ton frère. Plus dans ton cœur. Et même si tu fais chaque soir le vœux que ça soit un mauvais cauchemar, t’as décidé de te tenir droite et fière aux côtés de ton frère. Parce que dans l’histoire, t’as beau y réfléchir tous les jours, c’est Eun Ji la victime. Ta belle Corée qui a été attaquée.

Sauf que t’as toujours une part de doute et que t’as pas toutes les pièces de puzzle en main pour pouvoir tout comprendre. Alors tu laisses une chance. Même si tu le dis pas, ton cœur le sait, si Naoki vient à toi, tu ne pourras que l’écouter.





Dernière édition par Sae Jin H. Jeong le Mar 26 Mai - 22:49, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin EmptyMar 26 Mai - 16:35

SAEEEE :red::red:
Cette perle, oui. :drama:
Trop hâte qu'on se déniche un nouveau lien. p e r l e ○ Sae Jin 1238296119
Courage pour le retapage de ta fiche. :love:
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MessageSujet: Re: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin EmptyMar 26 Mai - 16:48

SAEEEEEEEEEEEEEEEEE :**:
j'suis trop contente que tu sois de retour :ha: j'ai hâte de voir la nouvelle fiche :zad:
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MessageSujet: Re: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin EmptyMar 26 Mai - 16:57

Le retour d'ce beau bébé :love:
Ca fait plaisir !!!
Heureuse d'te retrouver :red::red::red:
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MessageSujet: Re: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin EmptyMar 26 Mai - 17:22

Te revoilà p e r l e ○ Sae Jin 624762482 Très contente de te revoir par ici ma belle p e r l e ○ Sae Jin 2357688390
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MessageSujet: Re: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin EmptyMar 26 Mai - 19:53

Vous tous :10: Merci :larme:
Ça fait du bien de revenir, ça a un bon goût de maison et de nostalgie mais j'suis so happy de vous revoir :love::love::love:

@Ace L. Ocean le tout beau :ah:
trop hâte too :red:
merci :love:

@Echo S. Moldovan merciii :love:
devrait pas y avoir beaucoup de changement par rapport à la première, juste remanier des passages parce que bon, j'suis une éternelle insatisfaite :mdr:

@H. Malaki Hiroaki
vi :10: j'peux pas résister aux bouilles asiats, j'devais garder Sae :hola:
Heureuse de tous vous retrouver :love::10:

@Aiyana N. Swanson ouiii me revoilà :elec: la joie est partagée :love:p e r l e ○ Sae Jin 2357688390

Je me répète mais vous m'avez tous beaucoup manqués et j'suis full joie de vous revenir avec ces deux bébés p e r l e ○ Sae Jin 3322133645

PS : J'devrais finir Sae dans la soirée/nuit pour me pencher sur Fanny prochainement p e r l e ○ Sae Jin 1202176551
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MessageSujet: Re: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin EmptyMer 27 Mai - 12:14

Tu es validé(e) !


j'aime toujours tellement ce bébé coréen. Autrement, je te crée une partie VIP Entertainement sur le forum ET une salle de spectacle - avec une maison de Disque dedans, comme ça tu peux trouver des gens à produire puis les mettre en spectacle :drama: Joyeux Noël :ha: :love: Voici l'Equinoxe :ha: :love:

Bravo ! Tes efforts sont récompensés, tu es validé sur G&B ! Tu rejoins le groupe SANG PUR. N'oublie pas de faire ta fiche de liens de rp's et de vérifier que ton avatar ainsi que ton métier sont dans les bottins . Tu peux aller demander des liens aux autres membres et même des rp's, ainsi que participer au flood . Encore bienvenue sur notre forum, le staff est enchanté de t'avoir sur son forum et il espère que tu t'amuseras !
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MessageSujet: Re: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin EmptyMer 27 Mai - 18:25

@H. Malaki Hiroaki

Je, merci :love::10: j'm'y attendais pas du tout c'est genre, si chou et gentil :larme: j'ai fondu, mille mercis encore p e r l e ○ Sae Jin 2357688390:love::love:
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MessageSujet: Re: p e r l e ○ Sae Jin   p e r l e ○ Sae Jin Empty

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