dramaqueen (zeroksana)

Pirate dans l'âme, enfant capricieuse aimant voir le monde tourner comme tu le souhaites, lui mettre le feu pour qu'il s'embrase de colère et de maléfices, tu te retrouves à devoir te contenter d'Haima. L'île du sang, l'île de l'utopie. Arrivée depuis peu de temps, refusant de t'y arrêter plus que quelques jours, tu avais le mal du pays. Mais tu n'avais pas le choix, promesse faite à ton roi de lui rendre un trône ou de le faire brûler s'il ne pouvait le posséder. Tu devais faire tomber les Lightwood, et commencer par vous trouver plus d'aide, de soutiens, de soldats pour mener avec vous ce combat.
Tu n'avais plus que les rumeurs, pour te contenter, celles qui tournaient aussi vite que les mauvaises nouvelles sur l'île. Il se trouvait des noms pour faire rêver, pétiller les yeux des dépravés qui faisaient la tournée des bars pour terminer au Seven bien souvent. Le seul clandestin, le lieu de débauche et de vente des corps d'humains que tu as enlevé à leurs vies pour la plupart. Le Seven était une chimère, au contraire du reste. De la Commedia qui venait d'ouvrir ses portes.

L'hôtel était immense, magnifique, luxueux, promettant de beaux souvenirs que tu n'avais hâte que de vivre. Tu avais pris une chambre, parce que tu le pouvais, juste pour espérer rencontrer le directeur de l'établissement. Installée dans ta suite, tu ne mis pas de temps à exploser en scandale. C'est cela que vous appelez un service de Qualité ? vous êtes écoeurant ! Gueulais-tu, renvoyant les employés les uns après les autres, avant d'hurler au scandale. Appelez donc le Directeur, espérant qu'il se trouve quelqu'un d'assez intelligent dans ces lieux ! Exigeais-tu, renvoyant les vases au sol pour les faire exploser.
Par simple plaisir. Reine du drames, attendant de voir arriver les maitres de lieux.

Quoi de mieux pour commencer une journée qu’un peu d’exercice ? Je me le demandais, en effet, mais pas très longtemps, car j’eus rapidement un corps délicieux et une paire de fesses incroyables à rougir par mes coups de reins. Le téléphone sonna une fois, je ne répondis pas, m’abandonnant au plaisir de la chair, car il n’y avait que le plaisir qui comptait. Cependant, la sonnerie se fit insistante et les cris de plaisir de mon partenaire ne le camouflaient pas. Sans cesser mes mouvements d’avant en arrière, je décrochais le téléphone pour savoir ce qu’il se passait, tombant avec mon majordome. Il n’était pas encore habitué à mes déboires le pauvre homme, mais il finirait par s’en accommoder, je n’en doutais pas ! Après lui avoir dit que j’arrivais, je raccrochais et accélérais mes mouvements jusqu’à la délivrance.

Je pris une douche rapide, un pantalon de cuir et une chemise quasiment complètement ouverte sur mon torse, orné de multiples colliers. J’étais présentable, c’était ce qui comptait. Je me rendis donc jusqu’à cette chambre, voyant deux employés qui ne savaient pas trop quoi faire, comme deux souris prises dans un piège. Ce fut alors que le majordome sortit de la chambre, sans fermer la porte ; il venait sûrement d’annoncer ma venue. Je toquais rapidement à la porte avant d’entrer dans la suite : je voulais rapidement en finir avec ce problème pour aller boire un verre, pourquoi pas faire les deux en même temps d’ailleurs ?

« Bonsoir madame, je suis le directeur de cet hôtel. Je m’appelle Zero, me présentai-je en lui faisant une révérence. J’ai cru comprendre qu’il y avait un problème avec le personnel. Pourquoi ne pas m’accompagner sur le toit-terrasse afin de pouvoir m’en dire d’avantage autour d’un verre ? »

Sourire charmeur, je ne pouvais pas nier la superbe créature en face de moi qui pouvait rendre jalouse n’importe quelle créature. Peut-être qu’une danse à l’horizontale pourrait également régler le problème ? Je gardais l’idée dans la poche.