AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
69.99 € 139.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Aiyana N. Swanson | La sirène d'Haima | Terminé

Aller en bas 
AuteurMessage
Aiyana N. Swanson
Le sang noble est un accident de la fortune.
Aiyana N. Swanson
Le sang noble est un accident de la fortune.
Emploi : Chanteuse, musicienne, danseuse et parfois modèle pour des photos type boudoir.
Messages : 150
Date d'inscription : 08/04/2018


Aiyana  N. Swanson | La sirène d'Haima | Terminé Empty
MessageSujet: Aiyana N. Swanson | La sirène d'Haima | Terminé   Aiyana  N. Swanson | La sirène d'Haima | Terminé EmptyDim 24 Mai - 1:43

tumblr_mnihqmO9PK1r28isyo2_500.gif

Aiyana Niriel Swanson
Les différentes manières d'aimer sont les joyaux de la nature et de sa splendeur. Considère toutes les formes d'amour comme les couleurs d'un même arc-en-ciel.

180317012303214579.png
ft. Tara Lynn - Cranberry
Vampire - Noble

nom Swanson prénom Aiyana (Fleur éternelle) Niriel (Celle qui représente l'équilibre)   Surnom Nightingale ou La Sirène d'Haima. âge 765 ans / 28 ans   origines La fierté amérindienne cheyenne & La chaleur sud américaine & La douceur de la Norvège   espèce Vampire statut/sang Noble emploi Chanteuse, musicienne, danseuse et parfois modèle pour des photos type boudoir. Richesse Aisée Orientation sexuelle Bisexuel allégeance A l'art avant tout et à notre empereur, son tendre père d'adoption.



Autrefois dénigré par mon physique, j'assume à présent pleinement mes formes. a dire vrai, le fait d'être une femme désirable et désirée est une vengeance de choix contre celui qui m'a blessé. Chaque jour, je suis hantée par ce que j'ai fait au service de ce sang-pur, il m'arrive de ne pas pouvoir dormir complètement déconnecté de la réalité, je peux encore entendre les cris et sentir le sang couler. Véritable prodige dans la musique, je sais jouer de bien des instruments. En 7 siècles de vie, l'apprentissage fut plutôt remplie, mais j'aime par-dessus tout le son du piano et du violon. Je sais également jouer du shamisen et de l'erhu. J'ai parcouru le monde durant un temps avant de comprendre que le seul endroit où je me sentirais véritablement bien, c'es Haima. On se rend compte que le but d'un voyage, ce n'est pas de découvrir, mais de comprendre que notre but véritable, se trouve à notre point de départ. Ma libération fut autant un choc qu'un soulagement pour moi. J'ai tout de même prit 50 ans avant d'accepter ce simple fait. Malgré mes antécédents en tant que gardienne sous le pseudonyme de l'Ombre Dansante, je suis une femme agréable et très humaine, peut-être un peu sensible et émotive, mais c'est ce qui rend mon art plus touchant encore. Mes plus belles années de vie ont eu lieux durant les années 50 et 60. J'y suis d'ailleurs accroc et je voue un amour profond pour cette époque qui m'a libéré de bien des chaînes Artiste principale d'un cabaret, je suis devenue une référence pour le monde de la musique, surtout à Haima. Le reste du monde ne me connaissant pas et honnêtement, je ne m'en porte pas plus mal.   Malgré le fait que je souris au quotidien, je souffre toujours autant du rejet dont j'ai été victime.   Polyglotte, je connais bien des langues, comme tout bon vampire qui a vécu autant d'année que moi. en fait, je dois bien remercier ce sang-pur qui m'a éduqué en voulant que j'approche la perfection sous tous les angles. J'ai l'horrible crainte de basculer à nouveau vers le chien de guerre que je fus. Je sais que je peux vaciller si l'on s'en prend à ceux que j'aime. J'adore le film Dirty Dancing, je l'ai regarder de nombreuse fois et je ne m'en lasse jamais.   


Que pensez-vous de la société d'Haima et de la cohabitation entre vampire et humain ?

Étant moi-même l'enfant d'une humaine et d'un vampire noble, j'ai appris très tôt la tolérance et le respect. Pour moi, le fonctionnement de notre monde m'est parfaitement normal et logique. Je ne suis pas une femme particulièrement violente portant une haine sans borne à ce qui est différent de moi. Au contraire, j'aime apprendre des autres, et même si je suis âgée, j'aime savoir que demain sera un nouvel apprentissage. J'agis en fonction de comment on se comporte envers moi, vous pouvez être un vampire que je pourrais vous porter rancune si vous ne me respectez pas et inversement. On ne peut pas se focaliser sur l'appartenance, la religion, les préférences des uns et des autres pour leur porter ombrage ou haine. Il faut savoir vivre non seulement avec son temps, mais aussi avec les gens.

Cette cohabitation pour moi est belle et donne une note harmonieuse et sublime à mes oreilles. J'aime sortir et constater une belle cohabitation entre humains et vampires, même si notre race reste malgré tout un secret pour bien des personnes. C'est sans doute mieux ainsi.

La jeune princesse Elysium Lightwood vient d'être assassinée. Qu'est-ce que cela vous fait ?

C'est une grande douleur pour moi, la princesse est une personne que je connaissais depuis qu'Araël m'a adopté enfant. Douce, agréable et belle pas seulement physiquement, mais aussi intérieurement. Je souhaité tant lui ressembler, jusqu'à ce qu'elle me fasse comprendre que le plus important, c'était être moi-même. Étant très émotive, il m'arrive de me rendre sur sa tombe et de jouer de la musique pour le repos de son âme. Mais, je sais, qu'elle est retourné à la terre. Les amérindiens disent qu'une fois que la mort nous étreint, nous finissons par retourner à la terre. Alors, même si la mort est un passage douloureux, je sais qu'elle est toujours présente sur Haima.

Quel est votre plus grand rêve ?

J'approche doucement, mais sûrement de mes 800 années de vie sur cette terre, mon rêve a toujours été le même. Trouver l'amour de ma vie, mais je suis également tétanisée à l'idée de le rencontrer sachant pertinemment que je ne saurais certainement pas comment m'y prendre. J'ai tellement souffert dans ma vie tant par les mauvaises moqueries que par la perte consécutive de mon père puis de ma mère. La simple idée de perdre la personne que je considérerais comme la moitié de mon être me sera insupportable, je sais par avance que je ne pourrais pas survivre à sa perte.

Je suis une femme plutôt rêveuse et romantique, c'est assez stupide pour les vampires en général, alors, je tais mon désir le gardant pour moi, dans le jardin secret de mon cœur. Mais, tous les artistes sont de grands rêveurs, alors on ne peut pas s'attendre autre chose de leur part. Comme j'aime à dire. Si la vie est un rêve, alors surtout, ne me réveillez pas. 




votre pseudo Arcadia Votre âge 30 ans Comment es-tu arrivé ici ? Invitation VIP Remarques à faire sur le forum ? J'en suis amoureuse. Présence sur le forum ? 5/7 jours. Autre chose à ajouter ? I love you !


Revenir en haut Aller en bas
Aiyana N. Swanson
Le sang noble est un accident de la fortune.
Aiyana N. Swanson
Le sang noble est un accident de la fortune.
Emploi : Chanteuse, musicienne, danseuse et parfois modèle pour des photos type boudoir.
Messages : 150
Date d'inscription : 08/04/2018


Aiyana  N. Swanson | La sirène d'Haima | Terminé Empty
MessageSujet: Re: Aiyana N. Swanson | La sirène d'Haima | Terminé   Aiyana  N. Swanson | La sirène d'Haima | Terminé EmptyDim 24 Mai - 1:43

tumblr_n3vj10C0h81r28isyo3_250.giftumblr_n3vj10C0h81r28isyo4_250.gif

Histoire de dire
up to the last moment
tumblr_n3vsyjtgUL1r28isyo2_250.gif
7 siècle d'existence. Savez-vous seulement ce que c'est ? Non, je ne pense pas. Pas si vous êtes un mortel. Heureux si vous l'êtes, car vous savez quand commence votre vie, peut-être pas au moment où elle se termine, mais vous savez que vous croiserez la mort à un moment donné. Comme je peux vous envier, vous qui pouvez vous bercer sous la lumière du soleil. Comme j'aimerais pouvoir contempler l'astre d'or autrement que sur des images, à devoir en deviner sa caresse sur ma peau. J'aimerais tant avoir votre chance. Votre naïveté sur le monde et l'envers de son décor. Parfois, il est bon d'être ignorant de certaine chose. Moi, j'ai été confronté que trop tôt à l'immuable réalité, celle qui frappe sans prévenir ne faisant aucune distinction entre un enfant et un adulte. Très tôt, j'ai perdu mon père, je n'étais alors âgé que de 6 ans, j'ai toujours été extrêmement proche de lui. Comme j'aimais écouter le son de sa voix lorsqu'il me racontait des histoires sur les amérindiens. Le peuple cheyenne fier et brave guerrier que rien n'effrayait ni n'impressionnait. Quand je l'ai perdu, tout un monde s'est écroulé, j'étais si faible et si lasse du monde alors, que je n'en connaissais presque rien. Peu de temps après, c'est ma mère qui s'est donné la mort, humaine meurtris ayant perdu son âme sœur. Dépressive, son esprit ne faisait plus de différence entre la logique et la folie, elle s'est laissée pendre au bout d'une corde sous mes yeux. C'est inerte et sans voix que l'on m'a trouvé.

À l'heure actuelle, vous pouvez l'entendre, mais autrefois, celle-ci s'est éteinte sous le choc et je n'ai plus parlé pendant très longtemps. J'aurais pu être laissé à mon sort, mais Araël Lightwood m'a prise sous son aile faisant de moi sa fille adoptive. Je dois beaucoup de choses à cette famille. Leur patience avant toute chose parce qu'il fut très dur pour moi de marcher sur le chemin de la guérison. Je dormais quasiment plus, de peur de faire des cauchemars. De peur qu'on ne se rende pas compte de ma peur, ne pouvant plus crier, il m'était impossible de m'exprimer. Je m'enfermais dans mon propre monde, cocon salvateur et sécurisant. Je pouvais créer sans avoir de perdre quelque chose. Je lisais durant des heures ou bien, je me plongeais dans un art qui permettait aisément de deviner ce que je ressentais au fond de moi. La musique a été pour moi, mon meilleur traitement. Je m'y suis plongée corps et âme devenant très jeune, ce que l'on considère comme une prodige. Il m'était tellement simple de créer une mélodie et de l'exposer aux yeux du monde, de lui donner soit une teinte douce ou bien plus triste.

Il faut avouer aussi que j'avais très peu d'amis. Qui aurait voulu se lier à moi de toute manière ? J'étais muette, enrobée, loin de ressembler à une belle petite fille. Auparavant, je me dénigrais facilement refusant de voir mon reflet sur la moindre surface réfléchissante. Je me sentais seule même si au fond, j'avais la chance d'être entouré, je ne voyais pas facilement le positif dans ma vie. Sauf peut-être le jour, où ma voix s'est ouverte à nouveau pour prononcer faiblement un mot. Papa. Je l'ai dit en regardant Araël. Je me suis sentie libérée d'une certaine façon, bien qu'au fond, il m'a été difficile de ne plus voir le visage de mon père lorsque je le prononçais. J'avais peur de le trahir, de lui faire du mal de là où il pouvait être.

Quand ma voix s'est à nouveau élevée, il m'a fallu servir un sang pur et c'est vers la famille Norvégienne que le choix s'est porté. Sans doute parce que dans mes veines se trouve un fragment de ce pays. Peut-être voulait-on ne pas m'éloigner de mes racines, c'était appréciable, mais sans le savoir, cela allait signer le début de quelque chose de plus grand, mais aussi la fin d'une croyance qui m'a toujours fait rêver jusqu'à présent.

L'apprentissage s'est ouvert à moi, au début, je ne saisissais pas l'ampleur des actes qui seront les miens. Je pensais ne jamais me faire accepter telle que j'étais. Après tout, quand on dit vampire, on pense à une beauté indéchiffrable, à une perfection sans nulle autre pareille. Et je savais que j'étais loin d'être ainsi. J'avais des rondeurs et je me savais peu attirante. On n'a eu de cesse de me le répéter. Les enfants sont tellement méchants entre eux. C'est pour cela que je me sentais plus proche des adultes parce qu'ils ne me jugeaient pas. C'est aussi pour cela que le seigneur avait posé son dévolu sur moi appréciant la vivacité de mon esprit et ma maturité. Ma conduite était, selon lui, très acceptable. Oh, je me souviens de lui. Grand, beau et fier. Je le trouvais si beau et intriguant comme personnage. Je souhaitais lui plaire comme la plupart des nobles au service d'un sang pur. J'ai tout fait pour qu'il soit fier de moi. J'ai appris à être une guerrière implacable au point que l'on me surnommait l'Ombre Dansante. Oui, quand on voyait me battre, on avait l'impression de me voir danser. Il fut un temps, où je n'étais qu'une noble sans peu de considération envers les autres. À l'image de celui qui m'éduquait en fait. Froide et sans pitié, je tuais pour le plaisir de ce dernier. Nos ennemis étaient effrayés quand on énonçait simplement le nom de mon sang-pur ou encore mon surnom. Je n'étais pas méchante, simplement désireuse de satisfaire ce dernier par tous les moyens possibles. Je voulais être la meilleure parce que seule la perfection était acceptable pour lui. Jeune sang-pur, il me demandait toujours et un peu plus. C'est pour cela que lorsque j'ai fait mes classes, j'ai réussi à m'y faire une place sans difficulté, m'y faisant une réputation certaine.

Passé son existence à se chercher puis à se perdre dans les tueries comme un chien de guerre que l'on considérait à peine. Je m'en voulais parce que ce n'était pas comme ça qu'Araël m'avait élevé, cependant, je parvenais à garder ce qui me différenciait de ces autres machines à tuer. Mon humanité, même si cela ne plaisait pas forcément. J'arrivais à reprendre conscience de mes actes et à en regretter certains qui auraient pu être évités. Mais qui suis-je ? Hormis, une simple noble qui se devait d'obéir aux préceptes que l'on m'inculquait. Dans mon errance carmin, j'ai trouvé des appuis sûr pour m'aider. Entre autre Malaki que je considère depuis toujours comme mon âme sœur amicale. Je l'aime énormément et si je peux bien compter sur quelqu'un, c'est bien lui. En toute circonstance, il est présent. Je peux lui dire des choses que je ne pouvais pas partager avec Araël, de peur de l'inquiéter. Je ne pouvais pas encore l'attrister comme ce le fut à une époque.

Oh, je me souviens bien de ce moment. Il est inscrit en moi, faisant partie de ma souffrance la plus intense et la plus grande. Ce seigneur que j'ai servi, j'en suis tombée éperdument amoureuse. Ce sentiment m'a donné des ailes et j'ai eu l'audace de me déclarer à lui. Ce que j'en ai récolté, ce sont des rires et des moqueries de ce dernier.

« Comment pourrais-je avoir à mon bras, une femme aussi grosse et laide. »

Il ne fut pas le premier. J'ai été la risée et à mon passage, les gens se moquaient de moi. J'en ai terriblement souffert que j'en ai été dépressive. Plus d'une fois, j'ai voulu me jeter à corps perdu à l'étreinte de l'ardent soleil pour me libérer de ma souffrance. On m'a sauvé de justesse, mais cet acte signa le début d'un changement. Araël n'a pas supporté ni accepté que l'on se moque de moi ainsi et malgré mes supplications, il n'a pas laissé cet acte impuni. À cette époque, j'ai songé que le seul capable de m'aimer véritablement, c'était lui, mon père et Malaki. Mais, comme je pouvais me sentir seule au fond.

La guerrière implacable. La parfaite petite noble en recherche de fierté de son sang-pur n'était devenue que l'ombre d'elle-même. Libéré de mon allégeance envers les sangs-purs, Araël a décidé de m'offrir la liberté et le droit de choisir par moi-même. Plus personne ne pouvait m'imposer quoi que ce soit. Mais, vous savez, c'est dur pour une personne comme moi de devoir se faire à une nouvelle forme d'existence. J'ai toujours vécu pour un autre durant plus de 3 siècles avant que l'on ne me dise : Maintenant, existe pour toi-même.

Durant plus de 50 ans, je me suis sentie tellement égarée, à devoir me recentrer sur moi-même. Changeant ma lame pour la plume. J'écrivais poèmes et mélodies pour m'aider à m'extérioriser. Je trouvais là, à nouveau, une pleine satisfaction. Je voyais là, un moyen de guérir. Au fond, même si j'étais douée dans le combat et qu'aujourd'hui, je le suis toujours. Je suis encore meilleure dans l'art. Mes poèmes plaisaient et se sont fait connaître lentement et sûrement tout autant que mes mélodies. Ma voix s'est exprimée pour la première fois dans un chant, sur une plage grecque. C'est là qu'on a raconté l'existence d'une sirène. Peut-être est-ce de là, que me vient mon surnom de la sirène d'Haima. Un clin d’œil à ce moment, sur cette douce et belle plage de sable blanc à me laissait caresser par l'astre d'argent et la brise fraîche et salée.

Quand j'y pense. Je me suis montrée monstrueuse envers les autres par simple envie de plaire à quelqu'un qui ne m'aimait pas comme je pouvais l'aimer. Je me suis transformée, j'ai changé sans me rendre compte que si quelqu'un m'aimait pour ce que je suis, ne me demanderait jamais d'être différente. On ne comprend cela que bien plus tard malheureusement. Je vis avec dans mes mains, des litres de sang que j'ai dû faire couler au nom de mon seigneur. À l'époque, c'était normal de mener des guerres pour gagner de la puissance, des terrains ou simplement pour demander réparation. Nous n'étions pas si différents du genre humain. Simplement, que nous nous pensions mieux et plus légitime à vivre ici-bas. Beaucoup ont perdu la notion d'humanité parce que la longévité nous offre la lassitude au bout d'un moment. Moi-même, je m'y suis laissée piégé parce que mon seigneur le souhaitait. J'étais censée le servir donc de m'habituer à sa façon d'être et de voir le monde. Ce qui est étonnant, c'est que tous les membres de sa famille ne pensaient pas comme lui. Sans doute, a-t-il été trop gâté par la vie et son entourage au point de devenir narcissique et égoïste. Chose que je n'ai pas pu voir parce qu'il me manipulait en belles paroles jusqu'à ce que mon cœur s'ouvre à lui et qu'il le piétine sans aucune pitié.

Je pensais que ce n'était que justice après avoir commis des actes peu humains en son nom. Plus encore, je me suis sentie repoussante. Malgré mon envie de plaire, je me cachais du monde et surtout des hommes. Trop intimidée et me pensant indigne de leur regard. A côté d'une belle femme, je me dénigrais plus souvent alors, que j'aurais dû me valoriser.

Il m'a fallu bien des années pour comprendre que je pouvais plaire et que j'avais également du charme. Du jour au lendemain, j'ai été désiré et apprécié pour ce que je suis. Sans doute, est-ce là, l'effet positif qu'à eu la musique dans ma vie. Je m'y suis plongée oubliant ma vie d'avant. De mes batailles inlassables où l'Ombre Dansante faisait tomber tête après tête. Égorgeant et soumettant pour le bon plaisir d'un être, qui au final, n'en valait pas la peine. J'ai décidé de servir mes propres intérêts, à commencer par prendre plus confiance en moi, valorisant mes formes au lieu de les cacher. En faisant cela, je me suis rendue compte que je pouvais être désirable pour la gente masculine.

Par un esprit de douce vengeance, loin d'être méchante, j'ai décidé d'être l'abeille qui va de fleur en fleur tout en espérant de boire le meilleur nectar duquel je ne pourrais jamais me lasser. Pour le moment, je profite des petits plaisirs que la vie veut bien m'offrir. Faire ce que je veux, sans à rendre de compte à qui que ce soit. Je pense que c'est cette liberté qu'à voulu m'offrir mon cher Araël. J'ai bien été trop blessé par le comportement d'un sang-pur et à l'heure actuelle, je ne suis pas le genre de femme à les voir tous aussi parfaits qu'on pourrait le croire de coutume. Je vois l'individu et non pas sa nature. La nature n'est qu'un simple mot, une distinction comme une autre, mais elle ne nous permet pas de nous sentir supérieurs aux autres. Après m'être plongé dans une folie furieuse, à combattre sans me poser de question, aujourd'hui, je préfère la paix et la tranquillité. Je me voue uniquement à ma musique. J'ai vu défiler tant d'époques et elles m'ont toutes offerts quelque chose d'important pour faire proliférer mon art.

Si je devais en choisir, une en particuliers, alors, sans nul doute m'arrêterais-je vers les années 50 et 60. L'année où les pin-up existaient encore, démontrant une belle femme toute en forme. Se valorisant et se montrant belle, loin de l'esprit squelettiques qu'offre le monde de la mode de nos jours. C'est très insipide de considérer une femme en une suite de nombres. Non, nous sommes toutes belles. Nous avons toutes quelque chose qui fait la différence et personne n'a le droit de nous déprécier sans notre consentement.

Regardez-moi. J'en ai fait du chemin depuis 7 siècles. Aujourd'hui, je danse, je chante, je joue de différents instruments laissant planer autour de vous des mélodies pouvant traduire tellement d'émotions. Ma voix a su faire vibrer beaucoup de personne au point même d'en séduire. Hommes et femmes confondus. J'ai su combattre ce mal-être qui me rongeait grâce à l'appui de personnes importantes et qui m'entourent encore aujourd'hui.

Il y a d'abord mon père adoptif Araël. Mon âme sœur amicale Malaki envers qui, je peux me tourner dès que j'en ressens le besoin. Gabriel qui fut le premier amant à me dire que j'étais une femme désirable, des mots que j'ai toujours souhaité entendre. Il y a Séléné également, d'abord sœur d'arme ensuite amantes. Elle a été, à ce jour, la seule expérience féminine que j'ai pu avoir dans mon existence.

Je pourrais raconter tellement de choses encore. Tellement de souvenirs bons comme mauvais. Mais, la liste en serait que trop longue et je préfère qu'on m'effeuille, qu'on souhaite me découvrir tout comme désir le faire Ryan pour qui je suis devenue la muse.

Cela me fait tellement sourire. J'ai souffert d'être ce que je suis, une femme qui n'entre pas dans le cadre d'une beauté à laquelle on s'attend. Et pourtant, aujourd'hui, je me sens désirée et désirable. J'ai mis au placard mes craintes pour valoriser une à une mes formes au lieu de les dissimuler. Pour m'aider dans cette démarche, j'ai décidé du jour au lendemain d'être un modèle pour des photographies de style boudoir. Cela m'a permis de savoir comment être une femme dans toute sa splendeur et jusqu'à présent cela m'a réussi.

Néanmoins, malgré mon combat quotidien, ma souffrance reste tapie dans l'ombre de mes souvenirs et il m'arrive d'y songer au point d'en pleurer. Je prends garde à ne laisser personne voir ma détresse. Je me sens tellement mal lorsque je dois m'ouvrir aux autres sur des sujets aussi sensibles. Je préfère être l'oreille attentive, les bons conseils et le soutient pour les autres que ce soit le contraire.

On s'ouvre tellement plus facilement à moi, parce que l'on trouve quelqu'un qui écoute et qui soit capable de conseiller. En tout cas, c'est une chose à laquelle je m'y emploie tous les jours. Cela change de cette femme implacable et froide que je fus autrefois. Cette combattante capable de ne laisser que des cadavres dans son sillage.

Attention, je ne regrette rien de ce qui m'est arrivé jusqu'à présent. J'estime que c'était un passage obligé pour devenir celle qui est devant vous désormais.

Vous souhaitez en savoir plus n'est-ce pas ? Et bien, il faudra se montrer patient et observateur pour lever le voile sur certains aspects de mon existence. Mais, sans doute, serez-vous perturbé par les nouveautés qui se profileront à l'avenir. Après tout, c'est avec le présent que nous écrivons l'avenir.

Je me demande quel sera le mien...


Revenir en haut Aller en bas
 
Aiyana N. Swanson | La sirène d'Haima | Terminé
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Aiyana ♦ @Mermaid
» TERMINE ◊ faites vous valider
» Daniel Maillard ~ L'habit ne fait pas le moine [Terminé]
» Freya Moldovan | La princesse humaine des Moldovan | Terminé

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Glory and Blood :: Votre personnage :: La présentation :: Les résidents-
Sauter vers: