Les jardins, parfait instant pour se retrouver (Malachou)

Les affaires avaient repris au Heaven - avec l'arrivé d'une assemblée de Sangs purs, c'était les nobles étrangers qui avaient possession de la ville d'Haima. Jamais les affaires n'avaient été aussi fleurissantes et Malaki ne savait plus où donner de la tête. Lorsqu'il n'était pas au Heaven pour mettre l'ambiance en soirée - et surtout pour prendre soin de son bar et de ses employés, il se trouvait à faire la tournée des autres bars en compagnie de quelques nobles qui aimaient prendre la vie comme elle venait. Ou alors il était au Palais, à suivre Araël dans ses affaires et à faire bonne impression devant les autres diplomates pour que rien ne puisse être critiquer à Haima.
S'enfuir dans les jardins pour avoir un moment de paix était alors apparue comme une idée de génie. « Malaki ! » Une occasion de se retrouver face à Azalée - une de ses amies qu'il avait en admiration depuis quelques siècles déjà. Il avait le sentiment de l'avoir toujours connu, de l'avoir toujours eut présente dans son existence et la retrouver dés qu'il en avait l'occasion était toujours un plaisir. « Azou ! » L'appela-t-il par ce surnom donné depuis longtemps. « Enfin quelqu'un qui ne me parlera ni de mariage, ni de robe, ni autre chose que de politique ! » « Ca réduit pas nos sujets de conversations à néant tout ça ? » demanda-t-il avec un sourire qui se fit plus grand et rieur finalement. « Dis moi, t'y connais quelque chose en coutumes Colombiennes ? » 

Tu ne manquais jamais de surnoms, de mots tendres pour les personnes qui te sont chères. C'est une chose que tu gardes en toi depuis toujours. Tu les offrais déjà lorsque tu étais un noble discret de timide auprès d'Elysium, il y a des siècles de cela, et ton voyage n'avait rien entaché à cette capacité que tu avais de trouver des surnoms à tes proches. Ils étaient seulement de plus en plus ridicules. « Heureusement que je ne suis pas comme le cacatoès du Roi Lion, encore un peu et l'on m'appellerait Zazou ! » Il faudrait que tu changes de garde-robe pour cela ma chère, mais peut être qu'un jour tu m'autoriseras un surnom si original. Dis-tu avec un sourire dans la voix. Tu ne saurais imposer quoi que ce soit à un sang pur, qu'importe que tu leur sois proche. Tu savais où se trouvais ta place et tu tenais ton rang à la perfection la majorité du temps.

Vous voila donc à vous tenir compagnie, ce qui ne pouvait que te réjouir. « Bon. D'accord Malou. » Offrant ton bras pour une promenade dans les jardins, tu t'étonnais de voir si restreint les sujets de vos conversations. « On peut parler JUSTE de robe » Un de mes sujets de prédilections. La mode est à l'orange, parait-il. Et la mode était bien une chose que tu aimais particulièrement. « Oulaaa pas du tout mon cher, pourquoi ? Tu as un petit coeur de coeur pour un Colombien ? » Tu sais bien que mon coeur t'appartient déjà. Dis-tu, d'un air dramatique en prenant sa main pour la baiser. Mais il ne s'agit pas de cela. Le prince de Colombie est attendu la semaine prochaine, et avec un lui une foule de nobles. Impossible pour moi de savoir comment les accueillir au mieux. Je suis bien plus détendu avec les Européens.