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 Une Moldovan se battra jusqu'à la mort - 2.0

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D. Viktoriya Moldovan
Le sang qui vient de se répandre, est-il donc si pur ?
D. Viktoriya Moldovan
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MessageSujet: Une Moldovan se battra jusqu'à la mort - 2.0   Une Moldovan se battra jusqu'à la mort - 2.0 EmptyDim 24 Mai - 21:58



Drako Viktoriya Moldovan
Je suis une rose. Si tu t’approches trop près, tu te piqueras à mes épines.


ft. Scarlett Johansson - crédit
Vampire - Sang-Pur

nom Moldovan prénom Drako, parce que ses parents attendaient un garçon, qui signifie “cadeau” ; Viktoriya, venant du latin signifiant “victoire”   Surnom Le Dragon noir âge 950 ans   origines Russes   espèce Vampire statut/sang Sang-Pur emploi Maître d’armes Richesse Très aisée Orientation sexuelle Hétérosexuelle allégeance Officiellement au Lightwood, officieusement à elle-même.



Souriante Calculatrice Têtue Téméraire Assume ses choix Sait se battre malgré les apparences Indépendante Ne montre pas ses sentiments Rêve secrètement d’amour Déteste ses parents N’aime pas être asservie Aime passer du blond au roux Tellement franche qu’elle ne peut pas être diplomate Fidèle


Que pensez-vous de la société d'Haima et de la cohabitation entre vampire et humain ? Un paradis pour certains, une idiotie pour d’autres. Entre ses deux opinions, il y a la mienne, neutre, sans avis.

La jeune princesse Elysium Lightwood vient d'être assassinée. Qu'est-ce que cela vous fait ? Une tragédie pour la famille royale.

Quel est votre plus grand rêve ? Ai-je réellement le droit de rêver ? Ne m’a-t-on pas retiré cette possibilité en m’arrachant le coeur ?  




votre pseudo Tu me connais sous le nom de Zero ;) Votre âge Avec deux chiffres :ui: Comment es-tu arrivé ici ? J’y étais déjà :ha: Remarques à faire sur le forum ? J’en suis amoureuse, je veux faire tout pleins de persos parce que je vous love tous Une Moldovan se battra jusqu'à la mort - 2.0 2357688390 Une Moldovan se battra jusqu'à la mort - 2.0 3599156639 Présence sur le forum ? Quasiment 7/7 jours. Autre chose à ajouter ? Ouverte à tout pleins de liens :red: n’hésitez pas !


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D. Viktoriya Moldovan
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MessageSujet: Re: Une Moldovan se battra jusqu'à la mort - 2.0   Une Moldovan se battra jusqu'à la mort - 2.0 EmptyDim 24 Mai - 22:06



Histoire de dire
up to the last moment

Moldovan. Une famille de vampire sang-pur aussi froide que la neige des plus hauts monts russes. Lorsque l’on naît dans cette famille, ce n’est pas pour faire la cuisine ou pour se la couler douce. Nous avons le gène de l’action. Rester les bras croisés n’est pas notre genre et la gentillesse ne fait pas partie de notre caractère. Nous sommes des soldats, prêts à endurer les siècles qui vont s’écouler.

Chapitre premier : Enfance
Je suis née il y a plus de neuf-cents cinquante ans. Mes parents voulaient un garçon, ils ont eu une fille. C’est pour cela que mon premier prénom est Drako, un prénom masculin, car ils n’avaient pas pensé à l’éventualité qu’ils pouvaient avoir une fille. Viktoriya est venue quelques jours plus tard, même si mon père m’a toujours appelé et m’appellera toujours Drako.
Durant toute mon enfance, à partir du moment où je savais poser un pied après l’autre, on commença à m’apprendre à tenir une arme puis, progressivement, à me battre. C’est peut-être une tradition Moldovan. Quoiqu’il en soit, me battre au corps-à-corps ne devait plus avoir aucun secret pour moi et cela valait mieux. À chaque fois que j’échouais, mon père faisait en sorte que je comprenne très rapidement que je n’avais pas intérêt à recommencer cette erreur. J’avais encore quelques traces dans mon dos à ce qu’il paraîtrait. Cela m’a endurci, formant une coquille en béton armé, refusant de montrer quoique ce soit - si c’était le cas, c’était pire. Ce n’était pas parce que j’étais née fille que je ne deviendrais pas un soldat. C’était l’objectif de mon père et peut-être que grâce à cela, j’ai pu autant survivre des années plus tard. Jeune, j’ai pris goût aux doubles armes, notamment deux petites épées, une dans chaque main. Suffisamment longues pour que je me défende correctement au corps-à-corps, mais suffisamment légères pour que je puisse les manier avec aisance.

Chapitre 2 : Fuite
Ma vie prit un tournant lorsque ma mère eut l’idée de vouloir me marier. Je devais avoir deux siècles peut-être et elle désirait une nouvelle génération de Moldovan. Mon père avait le cul entre deux chaises : le fait que je me marie ruinerait sûrement ses efforts pour que devienne un soldat, mais j’avais l’âge idéal pour trouver un parti. Bien entendu, je n’avais pas mon mot à dire, quel Moldovan avait son mot à dire face à ses aînés de toute façon ? Aucun ! Une raclée était si vite arrivée si on faisait un pied de travers. Je généralise, mais j’étais sûre que c’était la même chose pour mes cousins. Je les ai très peu vus, mais étant observatrice, j’avais rapidement compris qu’on était logé à la même enseigne.
Cependant, j’avais le rêve secret de tomber amoureuse. Aussi, un mariage arrangé, me rebutait et c’était inconcevable pour moi de me laisser tirer dans une histoire politique. C’était quelque chose que j’avais en horreur ! Je fis la chose la plus folle de toute ma vie : je m’enfuis. Sans sac, sans arme, sans vêtement, sans rien. Je ne supportais plus cette vie et le fait de vouloir me marier à un inconnu pour avoir des profits était un affront sans nom. Une honte ! Je détestais de tout mon corps, de tout mon cœur, de toute mon âme, mes parents pour cela - aujourd’hui, c’était le cas, mais bien plus fort encore.

Cela me prit des moins, mais je traversais ce qui était aujourd’hui l’Ukraine, la Pologne et trouvais refuge dans la forêt au sud de l’Allemagne. Pour avoir un peu d’argent, j’étais serveuse dans une taverne. À cette époque, j’étais tellement jeune et je devais avoir l’air innocente. J’attirais pas mal de mains baladeuses, mais aucune ne s’en sortit sans un doigt tordu. Les hommes avaient rapidement compris et m’avait laissé tranquille. Il m’arrivait aussi d’aider certaines filles qui avaient du mal à se faire comprendre et ce fut ainsi que je me fis quelques amies et qu’elles m’apprirent à parler correctement leur langue. Les gens sont toujours méfiants lorsque vous venez d’ailleurs, les siècles n’ont pas changé cela.
Les années passèrent, et même si j’avais légèrement changé physiquement, ce n’était pas aussi voyant que pour les êtres humains. Les gens commençaient à se poser des questions et il était temps que je mette les voiles. Du jour au lendemain, je pris mes affaires et quittais la bourgade où j’avais passé quelques années. Ce n’étaient pas les meilleures de ma vie, mais leur simplicité me donnait de la nostalgie en y pensant.
Ce n’était cependant pas très prudent de ma part. À cette époque, deux Rois humains se battaient la couronne et une grande bataille se déroulait à quelques jours d’où je me trouvais, dans le centre-ouest de l’Allemagne. J’avais peut-être trop confiance en moi à cette époque et je n’étais pas suffisamment réfléchie.
J’arrivais en Autriche, après quelques semaines, dans une ville assez grande. L’architecture était magnifique, et même si j’avais l’air d’une paysanne parmi des ruraux, j’avais très envie de m’installer ici. Rapidement, je trouvais une chambre et un boulot dans une taverne. Ainsi, j’appris que plusieurs disparitions avaient lieu ses derniers jours, que des femmes. Ce n’était pas très rassurant, mais cela ne me faisait pas peur. J’étais un vampire, pourquoi aurais-je peur des humains ?

Chapitre 3 : Prison
Un jour, je décidai de raccompagner une collègue. Elle avait peur lorsqu’elle rentrait chez elle, disant qu’elle avait l’impression d’être suivie, et personne ne semblait la croire. Pourtant, ses disparitions n’étaient pas fictives et je ne comprenais pas pourquoi on ne la prenait pas au sérieux. L’instinct était quelque chose de très fort, de très puissant, que ce soit chez les humains ou les êtres surnaturels. Sur le chemin, je tentai de détendre l’atmosphère sur le trajet et nous finîmes par rire, critiquant les poivrots qu’on servait. Tout à coup, deux hommes nous encerclèrent, sans que je ne puisse les sentir. Et avant d’avoir pu me défendre et de sombrer dans l’obscurité, je compris que ce n’étaient pas des humains : c’étaient des vampires.

Lorsque je repris connaissance, j’étais enchaînée et dans une cage recouverte d’un tissu. J’étais seule et la brûlure sur mes poignets me confirmait que c’étaient des chaînes en argent. Il y avait d’autres femmes, enchaînées avec du fer. Nous devions être une dizaine. Le seul avantage que je voyais était que j’avais une cage pour moi toute seule et que je pouvais m’allonger, alors que les autres étaient obligées de rester assises, les genoux repliés contre leur buste. J’aperçus ma collègue, terrorisée à présent, les cernes marquant ses yeux bleus. Finalement, après plusieurs jours de trajet, nous arrivâmes à destination. Il faisait nuit, mais cela ne m’empêcha pas de voir le château au lieu du forêt dense. Il était plutôt beau, un peu plus petit que celui que j’avais habitué durant mon enfance, mais tout aussi majestueux. J’espérais grandement que mes parents ne m’aient pas retrouvé et cela me donna suffisamment d’énergie pour me débattre comme un diable face aux deux vampires qui tentèrent de m’emmener. Fatigués par ma hargne, ils m’assommèrent et je me réveillai dans une cellule, enchaînée mains et pieds. Les chaînes n’étaient pas suffisamment longues pour que je puisse toucher les barreaux, mais elles l’étaient pour que je puisse m’allonger et dormir si cela me disait. Malgré mon mal de tête, je ne pouvais fermer l’oeil, aux aguets du moindre bruit, voulant savoir qui étaient ses types. Une porte grinça et des pas résonnèrent. J’entendis des bruits de chaîne, sûrement les femmes qui avaient été enlevées, dans des cellules un peu plus haut. Mais les pas ne s’arrêtèrent que devant les barreaux de ma prison. Même si l’appréhension serrait mon cœur, je me souviendrais toujours de cette première fois où son visage était illuminé par une torche. Il avait la même expression, neutre, mais le regard perçant et les flammes animaient sa peau lisse. Je me sentais attirée par lui, mon regard plongé dans le sien, mais mon éducation m’avait appris à ne pas le montrer.

« Qui es-tu ? me demanda-t-il, sa voix rauque me hérissant les poils des bras malgré moi.
- Viktoriya, répondis-je avec moins d’assurance que je ne l’espérais.
- Viktoriya comment ? insista-t-il.
- Juste Viktoriya. »

Ses yeux me percèrent comme pour trouver la réponse que je ne voulais pas lui donner. Je sentais que ça le contrariait, mais il était hors de question que je lui dise que j’étais une Moldovan. Ma famille était bien trop connue et il était hors de question que j’y retourne. Tenant son regard malgré tout, il préféra me laisser gagner cette bataille, mais j’avais bien compris qu’il ne lâcherait pas l’affaire.

« Je sais que tu es une vampire, dit-il finalement. Es-tu une noble ou une sang-pur ?
- Une noble, répondis-je après quelques secondes, sans me douter une seule seconde que je venais de lui donner un indice, malgré le fait que j’avais menti.
- Tu as le choix : soit tu nous sers, soit ta vie s’arrête ici. Que choisis-tu ? »

C’était choisir entre la peste et le choléra. Néanmoins, j’avais réussi à survivre loin de ma vie aisée, loin de mes avantages, ce n’était pas parce que j’étais prisonnière ici que ma vie devait s’arrêter. Le meilleur moyen de m’enfuir était justement de faire croire que je les servirai docilement. Mais je n’étais pas une simple humaine, ni même une vampire soumise. Bien que je sois fâchée avec ma famille, le sang des Moldovan coulait en moi et il était hors de question que je finisse mes jours ici.

« Qu’est-ce que ça implique de vous servir ? demandai-je finalement. »

Un sourire en coin étira sa bouche, et même si ça lui donnait un côté séduisant, charmeur, j’avais envie de le lui faire avaler tellement j’avais l’impression qu’il se moquait de moi.

« Tu seras bien traitée, finit-il par dire avant de partir.
- Attends ! »

Je tirais sur mes chaînes, me blessant un peu plus, lâchant un couinement de douleur malgré moi. Cela ne suffit pas pour qu’il revienne, me laissant imaginer toutes sortes de scénarios.

Chapitre 4 : Choix
J’avais rapidement compris que je serais bien traitée si j’étais docile. Le problème, c’était que ce n’était absolument pas du tout, mais alors pas du tout, mon genre. Autant j’avais l’impression que mes regards noirs plaisait à mon geôlier, se prénommant Nikolaï Petrovitch, autant ils n’étaient pas appréciés par tout le monde. Rob, un pervers voyeur, m’avait bien fait comprendre avec un revers de la main que je devais changer mon comportement. Par provocation, je n’avais pas cessé, même si ça avait pour conséquence des coups. Mon père tapait bien plus fort que ce connard. Un soir, alors que je rangeais la vaisselle comme une gouvernante, il me plaqua contre le mur, prêt à me violer pour me donner une leçon. D’après ses dires. Ce furent ses dernières paroles. Même si je ne m’étais pas entraîné depuis des décennies, je savais toujours me défendre. En moins de deux, il était à terre et son cœur à côté de sa tête. La scène n’échappa pas à Nikolaï et ce soir-là, il vit mon potentiel. Je pensais qu’il allait me tuer en représailles, mais pas du tout.
Je lui montrais ce que je savais faire au combat, surtout rapproché. Mon père me disait toujours que nous n’étions pas lâche pour tuer à distance. Pour Nikolaï, ce n’était pas son avis. Un siècle passa, où même si je continuais de faire quelques tâches de gouvernante, il m’entraînait, m’apprenait de nouvelles choses. Je ne savais pas s’il me considérait comme une simple arme à cette époque, mais peu importait la manière, je comptais pour lui. C’était tout ce dont j’avais besoin. Je me sentais bien, même si j’avais les chaînes de la prisonnière, mais peu à peu, elles s’effaçaient de mon esprit. Ce n’était pas la vie que j’avais rêvé, mais elle n’était pas si désastreuse. Je restais quelque part une serveuse et j’avais un entraînement. Après le meurtre de Rob, ça avait dissuadé les autres de venir tenter quoique ce soit avec moi.

Pourtant, un soir, le petit groupe d’hommes - ils étaient une dizaine - avait décidé de fêter leur prochaine mission. Ils partaient le lendemain et ils avaient décidé de vider une bonne partie des réserves d’alcool. Autant je ne faisais pas partie de leur projet, autant ce n’était pas le cas des autres prisonnières. Même si j’essayais d’être sympa, ça ne changeait rien au fait qu’elle me détestait certainement plus que les hommes qui abusaient d’elles. Je comprenais et je ne leur en voulais pas. Ce soir-là, Nikolaï arriva à se mettre à l’écart de la fête, m’éloignant également. Il nous amena dehors. Le ciel était dégagé, la brise fraîche faisait coller quelques épines de sapins, mais je n’avais pas froid. J’étais à la fois curieuse et perturbée qu’il m’écarte soudainement. Il n’avait jamais fait cela depuis que j’étais ici.

« Tu resteras ici, n’est-ce pas Viktoriya ? me demanda-t-il, son regard plongé dans le mien - et encore aujourd’hui, je me demande s’il n’avait pas utilisé sa persuasion sur moi.
- Bien sûr, Nik. Pourquoi partirais-je ? »

Il avait respecté sa parole malgré tout. J’étais bien traitée ici et on pouvait même dire que j’avais un peu évolué. Je ne savais pas ce qu’ils manigançaient et je m’en fichais en fait. Tout ce qui comptait, c’était que j’étais en vie. Nik s’approcha et je ne reculais pas. Il était plus grand que moi alors je dus lever la tête pour continuer d’avoir mon regard dans le sien, l’interrogeant silencieusement. Doucement, il posa une main sur ma joie, caressant de son pouce ma peau et je crois bien que j’avais rougi à ce contact.

« J’ai confiance en toi, Viktoriya. »

J’adorais la façon dont il avait de prononcer mon prénom. Le R était en quelque sorte roulé, comme un ronronnement félin. Je ne pus prononcer aucun mot, car aucun ne voulait franchir mes lèvres. Encore moins lorsque Nikolaï m’embrassa. Mon premier baiser. J’ai dû être un peu cruche, mais mon cœur ne fit que s’emballer et mes lèvres bougeaient timidement.

Chapitre 5 : Vengeance
Le lendemain, le groupe partit et je restais seule à la maison avec les esclaves. La première chose que je fis, après les avoir vu disparaître dans la forêt, fut de fouiller chaque bureau, chaque chambre, chaque recoin du château. Je ne dormis pas pendant quelques jours, mais cela en valait la peine. C’était un groupe d’assassins, tous des vampires, certains nobles, certains sang-purs, peut-être trois maxima. Curieuse jusqu’au bout des ongles, je lus chaque demande de mission, chaque rapport, chaque parchemin qui me donnait des informations supplémentaires. Je n’étais pas sûre, mais il était probable que ça soit sous les ordres de la famille australienne. Ce n’était que des suppositions par contre, parce que aucun document ne le prouvait formellement.
Les jours devinrent des semaines, et même si je jonglais entre m’entraîner, garder le château en état, continuer de dévorer les livres de la bibliothèque, le temps était long et je fus bien heureuse de voir le groupe revenir. Je ne fus même pas vexée que certains aient parié sur le fait que je sois toujours là ou non, je trouvais ça amusant, mais le sourire que m’offrit Nikolaï me mit sur un petit nuage. Je répondis à son baiser langoureux ce soir-là, mais ne le laissais pas aller plus loin. Un petit jeu s’installa entre nous.

Je gardais bien pour moi mes découvertes, mais le fait que je sois toujours là prouvait que je ne voulais pas m’enfuir, ni même leur causer du tort. Je réussis à les convaincre de venir avec quelqu’un pour qu’on ait de nouveaux esclaves. Je foudroyais Nikolaï, qui avait un sourire amusé à l’idée que je vienne.
Ainsi, je devins peu à peu un peu plus des leurs et, étonnamment, je participais de plus en plus à leurs petites fêtes. Mes chaînes de prisonnière n’existaient plus. Le bras droit de Nik, et son meilleur ami certainement, était un certain John. Il avait quelques siècles de plus que tout le monde, son arrière-grand-père étant un vampire originel d’après son père, mais il ne l’a jamais vu. John était quelqu’un de sage, réfléchi, observateur et très taquin.
Les mois devinrent des années et les années des décennies. Encore aujourd’hui, je n’arrivais pas à croire que Nikolaï n’ait pas cédé, que nous ne soyons pas aller plus loin qu’un baiser. C’était un guerrier, fier, parfois arrogant, avec énormément d’assurance, mais le fait qu’il attende mon approbation ne me rendait que plus folle de lui. Une nuit, il me proposa une nuit rien que tous les deux. Le vent printanier rendait la nuit agréable, le ciel était dégagé et je suis encore surprise par son invitation actuellement. Mais cela me confortait dans l’idée qu’il ne voyait pas cela que comme un jeu. Avec un panier et une couverture, nous quittâmes le château et marchâmes tranquillement jusqu’à un pâturage. C’était assez étonnant, l’environnement champêtre ne laissait pas vraiment de place pour une étendue de verdure comme celle-ci. Mais c’était parfait. Nous nous installâmes et je sus à ce moment-là que je devais être honnête avec lui, que je devais lui avouer tout, absolument tout. Nous nous embrassâmes, assis puis, allongés, moi à moitié sur lui. C’était un moment parfait, mais je ne pouvais tout simplement pas. La comédie avait suffisamment duré et si je devais franchir ce pas, je devais être honnête avec lui - car malgré mes siècles, j’étais en vierge.

« Nik, il faut que je te dise quelque chose… »

Il s’arrêta, me regardant avec curiosité. Je passais une main sur son visage, sa joue, sa mâchoire, mon pouce caressant sa lèvre inférieure. Mes yeux plongèrent dans les siens, brillants. J’étais vraiment attachée à cet homme, bien plus que je ne le pensais. Je me redressais et ce fut à ce moment-là que j’aperçus les flammes cachées par les arbres. Nous laissâmes tout en plan et courûmes jusqu’au château. Le feu avait déjà mangé la moitié de la bâtisse et une bataille faisait rage devant. Nous nous lançâmes dans le combat et tuâmes les humains sans aucune pitié. Beaucoup des nôtres étaient tombés et notre chez nous en ruine. Nous nous installâmes avec les quelques chevaux qui restaient, certains ne supportant pas aussi bien la lumière que d’autres. Pourtant, une pluie s’abattit toute la matinée, comme pour laver toute trace de bataille et éteindre les cendres du château. À la tombée de la nuit, nous pûmes récupérer des armes et nous nous lançâmes dans la chasse, prêts à nous venger.
Nous trouvâmes les chasseurs, car évidemment c’était des chasseurs qui avaient menés l’attaque, aidés par des villageois, dans un village à une demie-journée. Nous répandîmes la mort, mais ce n’était pas suffisant pour moi. La vengeance m’habitait et je mis le feu à chaque corps, homme, femme, enfant, mort ou en train d’agoniser, et à chaque maison. Ce fut ainsi que le surnom de Dragon noir vit le jour.

Chapitre 6 : Amour
Nous nous réfugiâmes chez une connaissance de Nikolaï pendant quelques mois avant de reprendre la route jusqu’en Grèce. Là-bas, par je ne sais quel moyen, nous trouvâmes une grande maison et notre vie d’errance prit fin. Après quelques semaines, notre train-train quotidien avait repris son cours, même si les quelques membres restant préféraient oublier les évènements en sortant, buvant, s’amusant plutôt qu’à s’entraîner. Nik les laissait faire, ça lui permettait de rester tranquillement avec moi. Je n’étais pas vexée d’ailleurs qu’il ne soit pas démonstratif avec moi lorsqu’il y avait les autres. Il était le chef, et même si nous nous rapprochions, je n’avais aucun privilège par rapport aux autres. Ainsi, aucune jalousie ne pouvait naître et ça me convenait amplement.
Ce fut lors d’une nuit d’été, chaude, où je me décidais à enfin parler à Nikolaï. Le soleil allait se lever et il était dans sa chambre. Après trois coups sur la porte, j’entrais. Il était torse nu, un fin pantalon de lin sur les hanches, les bras croisés derrière la tête. Je rougis à cette vue, mais je fermais la porte et m’avançais. Il se redressa, s’asseyant sur le bord du lit.

« Il faut que je te dise quelque chose…
- Je t’écoute. »

Mon cœur s’accélérait et mon ventre se tordait. Je n’avais jamais ressenti autant de peur qu’en cet instant, mais ma volonté de fer prit le dessus et, déterminée, je pris une inspiration avant de lui dire.

« Je suis une sang-pur. Une Moldovan, dis-je calmement, le regardant droit dans les yeux. »

Il sourit en coin et se leva. Je fronçais les sourcils, vexée qu’il se moque ainsi de moi. Je ne comprenais pas, je venais de lui dire que je faisais partie d’une des familles fondatrices et il n’affichait qu’un sourire en coin ? J’avais une furieuse envie de le frapper, encore plus lorsqu’il pouffa face à mon expression.

« Je le sais depuis longtemps, me révéla-t-il.
- Qu-Quoi ? Mais pourquoi ne m’as-tu rien dit ? Depuis quand ?
- Quelques jours après que tu sois devenue notre prisonnière. J’avais tout de suite compris que tu étais une sang-pur et le moins que l’on puisse dire, c’était que tu étais recherchée. »

Il me caressa tendrement la joue, du revers de ses doigts, mais mon regard restait obstinément dans le sien. J’étais complètement perdue, chamboulée par ses révélations.

« Je ne sais pas pourquoi tu as fui, mais ce n’était pas mon problème. À partir du moment où tu faisais ce qu’on attendait de toi, ça me convenait. Seul John et moi-même connaissons la vérité d’ailleurs. »

Les mots me manquaient, mais je n’avais qu’une seule envie : embrasser cet homme. Pour moi, il m’avait offert asile, m’avait donné le minimum puis, progressivement, sa confiance, il m’avait entraîné et il m’avait laissé lui donner des conseils. Je me jetais littéralement sur lui, posant ma bouche avec force sur la sienne, entourant son cou de mes bras. Et il sut. Il sut que c’était le moment, mon approbation. Mes vêtements se retrouvèrent au sol, tout comme son pantalon et je tairais cette première fois avec l’homme que j’aimais.

Chapitre 7 : Trahison
Plus d’un siècle et demi passa. Notre vie était simple, sans problème, avec quelques assassinats pour casser notre quotidien, mais rien comme avant. Sauf l’arrivée d’un événement imprévu : je tombais enceinte. J’étais tellement heureuse, que lorsque j’en étais vraiment sûre, je l’annonçais à Nikolaï et devant les autres. Ce jour-là, il m’embrassa devant tout le monde, nos amis, nos compagnons d’armes et il me demanda de l’épouse. Bien sûr, j’acceptais, au comble du bonheur. Cependant, Nikolaï dut partir, me laissant aux côtés de John. Même si j’étais triste, je fus néanmoins contente, car on me retrouva et je dus quitter la Grèce.
Pendant une bonne partie du voyage, je dormis, car on m’avait assommé. Je revis alors mon chez-moi natal, inchangé, toujours aussi majestueux. Une boule au ventre incroyable me tordait les entrailles, me préparant à une potentielle mort malgré ma grossesse. Je fus enchaînée dans une cellule, au donjon, et attendis, je ne sais combien de temps, avant que mon père n’entre. Immédiatement, je trouvais mon père étrange. Après autant de siècles, il affichait un fin sourire, comme s’il voulait être bienveillant.

« Je suis heureux de te voir ma fille, dit-il en s’accroupissant à côté de moi.
- Pourquoi suis-je ici alors ?
- C’est la procédure ; pour être sûr que tu n’es pas avec les parias avec lesquels nous t’avons enfin retrouvé. »

Ne montrant rien, j’étais cependant très septique à ses paroles. Néanmoins, je lui accordais le bénéfice du doute. Il me tendit un bol d’eau fumante, me disant que c’était pour que je recouvre mes forces. Naïvement, je le bus et je sombrais dans les abysses.
Lorsque je me réveillais à nouveau, j’étais allongée dans un lit. Mon ventre me faisait souffrir et par réflexe, je portais une main dessus. Il était bandé et je sus alors ce que mon père avait fait : il m’avait volé mon enfant, l’enfant que j’allais avoir avec Nikolaï, mon tendre amour perdu à jamais. Je pleurais pour la première fois depuis longtemps, hurlant ma tristesse, mon désespoir, ma souffrance, tâchant les draps de mes larmes de sang. Mon père entra dans la chambre, le regard dur, la mine sombre, sans aucune pitié.

« Tu pensais vraiment que j’allais laisser ma fille avec un bâtard dans le ventre ? »

Mes dernières larmes coulèrent, sachant pertinemment qu’il ne supportait pas ça. J'étais une Moldovan après tout, un enfant hors mariage était tout simplement impensable et scandaleux. Je me redressais malgré la douleur qui me transperçait de part en part, prenant une attitude de soldat.

« J’ai joué de mes relations et pour te racheter de ta fugue d’adolescente, tu iras sur Haima, en tant que maître d’armes, me déclara-t-il. Tu feras ce que l’on te dit et attendant que ta mère et moi te trouvions un mari respectable, mais tu n'auras jamais le statut de dominus. Peut-être un De Gueslin ou un Blackthorn. Horace est un homme puissant et sans épouse... »

Mais je ne l’écoutais pas. Je n’en avais rien à faire et je n’épouserais personne hormis Nik. C’était lui et personne d’autre.

Une fois ma convalescence terminée, mon père vérifia lui-même où j’en étais dans mes techniques de combat. Ce ne fut qu’une fois satisfait qu’il m’envoya sur Haima... mais j'étais tout sauf enclin à servir les Lightwood.

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Séléné F. Vasilis
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MessageSujet: Re: Une Moldovan se battra jusqu'à la mort - 2.0   Une Moldovan se battra jusqu'à la mort - 2.0 EmptyDim 24 Mai - 22:41


Tu es validé(e) !


Ca fait du bien de relire les fiches pour se remettre dedans :ha: Re-bienvenue :love:

Bravo ! Tes efforts sont récompensés, tu es validé sur G&B ! Tu rejoins le groupe sang-pur. N'oublie pas de faire ta fiche de liens de rp's et de vérifier que ton avatar ainsi que ton métier sont dans les bottins . Tu peux aller demander des liens aux autres membres et même des rp's, ainsi que participer au flood . Encore bienvenue sur notre forum, le staff est enchanté de t'avoir sur son forum et il espère que tu t'amuseras !

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