AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez
 

 e p h e m e r a l • Fanny

Aller en bas 
AuteurMessage
Fanny H. Maillard
L'esclave fait son orgueil de la braise du maître.
Fanny H. Maillard
L'esclave fait son orgueil de la braise du maître.
Emploi : Esclave c'en est un ? - sinon elle fait le ménage au Seven lorqu'elle est pas occupée avec Oksana
Messages : 372
Date d'inscription : 05/04/2018


e p h e m e r a l • Fanny Empty
MessageSujet: e p h e m e r a l • Fanny   e p h e m e r a l • Fanny EmptyMer 27 Mai - 20:28



Maillard Fanny Henry
Dream, Always


ft. Olivia Holt - Google Image, moi
Humaine - Esclave

nom Maillard, nom du père, fièrement porté prénom Fanny, héritage de sa mère qui voulait pouvoir chanter un prénom doux et harmonieux. Papa qui n’a pas eu de mot car Fanny sonne comme le vent qui passe. Henry, comme l’grand-père du paternel, un brave homme lui aussi, héros et résistant d’la première heure. Si elle avait été un garçon, elle l’aurais dignement donné à quiconque lui aurait demandé. Mais c'est une fille et elle l’arbores qu’en deuxième prénom - heureusement sinon elle aurait été victime des moqueries des gosses débiles. Surnom Ses parents l’appelaient Fanouille pour l’embêter. Ses potes c’était Fafa ou Nyny. L'couz' se moquait en l'appelant Ryry ou Henry. Elle, ses écrits anonymes, quand elle ose les poster quelques part sur le net, elle les signe Nyfa. Parce qu’c’est joli, elle trouve, son prénom à l’envers. âge Dix-neuf petites années, tout juste, elle est née en 2001, le 3 juin, et elle a juste eu le temps de passer ton bac et de commencer sa vie avant d'la voir lui filer entre les doigts origines Fançaise d'un père français, d'une mère qui venait d'Allemagne et dont les parents étaient l'un américain et l'autre allemand. espèce Le simple sang de l’humanité, la pureté de la mortalité. Humaine -pour toujours et à jamais, qu’elle ose espérer, - ironie devant les suceurs de son sang qui eux connaissent l'éternité statut/sang On l'a privée de liberté il y a peu, on lui a arraché ses ailes et enchaînée. L’est esclave - mais compte pas l’rester emploi Elle aurait voulu en avoir un, aurait voulu avoir le "privilège" d’étudier un peu plus longtemps et de se faire embaucher quelque part. L'aurais surtout voulu être une artiste. A la place, elle doit servir les désirs d'un être qu'elle porte pas dans son cœur Richesse L’es pauvre dans sa bourse, mais riche dans le myocarde, on lui a dit Orientation sexuelle L'esprit ouvert aux découvertes, aux sensations pourvues qu'elles soient voulues, partagées, certaines - hétéro-ouverte, à la sexualité qui n'est certaine que dans le passé, jamais à l'abri de tomber sous le charme d'une autre personne qu'un homme allégeance A elle principalement, maintenant qu'elle n'a plus sa famille auprès d'elle, maintenant qu'l'est toute seule face à eux. A la liberté, que elle va retrouver - c’est plus qu’une certitude.



Souvent perdue dans son monde à rêver des horizons disparus, des frontières imaginaires, des mondes fantastiques Jouer un rôle, devant un miroir, feindre des expressions, s’inventer des sentiments, le théâtre, c’est ce qui la fait se sentir bien, vibrer au rythme des émotions presque réelles - ce qui lui permet de libérer ce qu'elle ressent au fond d'elle C'est une touche à tout, une fille qui se passionne pour plein de chose, pour tous les arts En dessin, c'est les yeux qu'elle reproduit inlassablement, obsédée par ces détails insatiables et hurlant tout un panel d'émotions enfouies. En chant, elle s'amuse à jouer de sa voix sur des mélodies douces, parce qu'y a que sur des berceuses qu'elle sonne bien dans ses oreilles. En danse, elle se déhanches de toute sa folie, de toute son énergies sur les bons rock d'antan - et parfois elle renfile les pantoufle pour déposer quelques pas de ballet classique, gardien d'une passion enfantine. En photographie, elle ne s’impose pas de limites et capture tout ce qu'y passe dans son champs de vision. Sur des pages blanches, elle réécrit l’histoire, invente des sombres mondes ou des plus clairs. Mais tout ça, elle le fait à l'abri des regards, dans le noir si possible, pour ne pas sentir la honte d'être observée, pour laisser à la nuit le soin de garder ses sentiments relâchés, pour peut-être même les faire disparaître Elle était d'une trop grande sensibilité pour être forte dans les moments où il aurait fallut. Y avait toujours les larmes qui coulaient, qui venaient prouver sa tristesse, sa rage, sans pour autant apporter l'remède. Elle perdait ses mots, y avait la gorge qui se serrait quand la douleur était de trop. Y avait rien qui sortait quand l'était gênée aussi, quand l'avait honte. C'était une gamine douce et délicate, blessée pour un oui ou un non, en colère devant une injustice, qui ne devenait téméraire que lorsqu'il s'agissait d'aider les autres. Elle était calme et pas trop con, parfois un peu amusante, manquait de charisme et de personnalité bien souvent, se laissait influencer par les autres, parce qu’ils étaient importants eux et leurs pensées, plus que les siennes sûrement. Sauf lorsque les pieds foulaient la scène, quand elle était autre que Fanny. Où lorsqu'y avait personne pour la voir. Puis elle a compris qu'elle pouvait pas continuer ainsi. Elle a réalisé que sa vie, elle devait la vivre, pour elle. Elle comprend mieux toute sa valeur maintenant, alors elle est privée de ses droits. Aujourd'hui, elle veut être forte, ne pleure plus devant les autres. Elle souhaite s’en sortir et pour ça, elle joues de la seule carte qu'elle possède, de sa faciliter à mimer, à reproduire, à mentir. Elle s'trouve sur une scène perpétuelle, au bord du fil chaque jour. Fanny s’en sortira, en s’inventant des charmes qu'elle n’a pas, en jouant des personnages qu'elle n’est pas. Son père était militaire, un homme de foi, un homme de cœur. Il lui a appris quelques bases en matière d’auto-défense. Rien de suffisant pour rivaliser avec ces monstres. Mais assez pour espérer s’enfuir. C’est l’seul atout qu’elle garde précieusement en réserve. La dernière carte qu’elle pourra poser avant de retrouver sa liberté - ou au contraire, d’mourir. Elle vivait avec ses deux parents et son cousin avant d’être attirée dans les filets d’un vampire. Le couz’ qui était un frère pour elle, depuis neuf ans qu’ils vivaient ensemble. Elle a toujours été attirée par les différentes cultures, par le reste du monde et elle aurait voulu l'découvrir. L'aurait aussi voulu s'rendre utile en dénonçant des injustices, en prenant part à des débats politiques, en défendant les droits des gosses, des femmes, des autres, apporter sa petite pierre à l'édifice - faire un pas vers un idéal semblant à présent trop irréel pour être véritable. Mais elle garde l'espoir et la foi, toujours - la rage au ventre.


Que pensez-vous de la société d'Haima et de la cohabitation entre vampire et humain ? Elle n'y pensait pas jusqu’à maintenant. C’est le genre de truc qu'elle croyait possible que dans les histoires d’vamp’. Pas dans le monde du vrai. Et pourtant, la voilà ici avec eux. Et au vu de sa position, elle a du mal à s’faire à l’idée que les deux espèces puissent cohabiter, parce qu'elle a l’impression qu’tous les suceurs de sang sont pareils : assoiffés de l’hémoglobine dans l’corps des humains. Pourtant, l'côté rêveur et orptimiste reste toujours présent, un peu, quelque part dans ses rêves imaginaires

La jeune princesse Elysium Lightwood vient d'être assassinée. Qu'est-ce que cela vous fait ? Ni chaud ni froid. Elle la connaissait pas et c’était une vampire. Elle se serait sentie révoltée si c’était un enfant qu’on avait tué - parce qu’il avait toute la vie devant lui. Mais un vampire c’est pas jeune - ou tellement rarement - et ça bouffe son espèce. Alors ouais, tout au plus elle s'dit "merde, elle était pour qu’le monde soit meilleur, pour qu’les vampires soient moins supérieurs" et c’est dommage, parce qu’elle aurait peut-être pu l’aider à s’en sortir.

Quel est votre plus grand rêve ? Y a encore pas longtemps, elle rêvait de monter sur scène ou d’jouer face caméra. Elle aurait pas dit non si on lui avait proposé d’écrire toute ta vie ou d’chanter dans un micro - même si pour le coup ça lui aurais demandé des cours particuliers. En bref, elle espérait follement qu’on lui offre la possibilité de faire ce qu'elle aime. Mais pas pour quelqu’un, pas pour une seule personne, pas privée de ses libertés. Alors maintenant qu’elle a un peu grandi, tout ce qu'elle espère, c’est de pouvoir vivre libre à nouveau avec ses parents et ton cousin, qui ne savent peut-être même pas qu'elle encore en vie.




votre pseudo Lau', Lyn, Sae, Fanny, Nyfa :zad:   Votre âge 19 ans et toutes mes dents Comment es-tu arrivé ici ? Parce qu'il a rouvert, j'suis de retour avec tout mon amour pour vous :zad: Remarques à faire sur le forum ? C'toujours tout beau :**: Le contexte est cool :**: Les possibilités nombreuses :**: J'aime enocre :**: Présence sur le forum ? 3/7 jours. Autre chose à ajouter ? Du love dans vos faces BIM :elec::love::elec:  


Revenir en haut Aller en bas
Fanny H. Maillard
L'esclave fait son orgueil de la braise du maître.
Fanny H. Maillard
L'esclave fait son orgueil de la braise du maître.
Emploi : Esclave c'en est un ? - sinon elle fait le ménage au Seven lorqu'elle est pas occupée avec Oksana
Messages : 372
Date d'inscription : 05/04/2018


e p h e m e r a l • Fanny Empty
MessageSujet: Re: e p h e m e r a l • Fanny   e p h e m e r a l • Fanny EmptyMer 27 Mai - 20:29



In the sky, above the stars...
…we can have a good life
« T’as pas eu une vie des plus tristes Fanny et pourtant, on peut pas non plus dire que ce fût la plus joyeuse de toutes. Du haut de tes dix-neuf années, t’as vu pas mal de chose se dérouler sous tes yeux innocents de petite fille. Des belles et des moins belles. Mais y a une chose de sûr, c’est qu’t’as jamais manqué d’amour. Jamais. »

Elle est née un jour de printemps ensoleillé, dans un hôpital de Lyon, entourée d’son père et d'ses grands-parents, sortant du ventre de sa maman. Dès les premiers instants, on l’a chérie. A peine née, qu’déjà on ne pouvait plus la lâcher.
Ses grands-parents maternels lui racontaient le soir, en anglais ou en allemand - ça dépendait d’leur envie du moment - que le grand homme qui lui servait de papa avait failli faire un malaise tandis que sa femme hurlait sous la douleur. C’était un accouchement difficile, mais ça en valait la peine, ils disaient.

Elle a grandi entourée de sa famille, avec un père poule et une mère qui faisait toujours semblant de le disputer - parce qu’il lui autorisait trop d’chose, à la prunelle de sa vie. La maison était un lieu emplie de joie et d'amour - jamais vraiment silencieuse, comme imbibée par la voix cristalline de la mère et les rires de l'enfant.

Mais parfois, c'était le silence qui régnait en maître lorsque le papa partait trop loin pendant trop de temps. Alors elle regardait par la fenêtre et inventait des histoires merveilleuses où il affrontait des montres horribles, apportant ainsi la paix sur Terre. Et papa revenait toujours victorieux, parfois souriant, d’autres décomposé. Les jours où il revenait livide, souvent, avec sa mère, après qu'elle soit couchée, ils parlaient des heures durant. L’homme racontait la guerre, décrivait les morts et les blessés, peignait un monde de fous et de sauvages. La femme écoutait, réconfortait, redonnait vie à son mari. Et elle, petite chipie qui savait que ses parents l’avaient couchée un peu plus tôt pour pouvoir discuter, sortait de son lit pour à son tour être gardienne de sombres visions. Curieuse. Après, quand dans ses draps à nouveau elle s'enroulait, les rêves se transformaient en cauchemars dépeints par les histoires entendues et ça la faisait se réveiller et pleurer. Heureusement, y avait toujours le père qui était encore éveillé, en plein milieu de la nuit, et qui venait la prendre dans ses larges bras, caressant ses cheveux, sans dire de mot. Ils se regardaient dans les yeux et ainsi ils savaient que c’était les mêmes ombres qui venaient perturber leur sommeil. Il ne la disputait pas de les avoir espionner. Jamais.

Son jour préféré, c’était Noël. Même pas son anniversaire parce qu'elle trouvait qu’il faisait toujours soit trop chaud, soit trop moche. Donc c’était Noël, parce qu’il y avait de la neige et que c’était tout beau. Tout froid aussi. Surtout lorsque son maudit cousin la poussait dedans la tête la première. Innocente et trop faible petite fille pour rivaliser avec les idioties d’un garçon de son âge, elle ne répliquait pas. Ils ne s'aimaient pas vraiment - difficilement. Elle le trouvait stupide en tant que garçon. Il la trouvait nulle en tant que fille. C’étaient les rivalités enfantines et insouciantes de l'époque.

Le ballet commença à faire parti de sa vie dès ses quatre ans - elle l'avait vu à la télé, puis d'autre gamine de la maternelle qui s'en allaient avec leur beau soulier prendre des leçons. Elle a demandé à commencer - à apprendre. On ne lui refusa pas malgré les mises en garde : ça serait dur et compliqué, demanderait bien plus de rigueur et de temps qu'elle ne le pensait. Mais c'était amusant, d'étirer son corps dans tout ses sens, de devenir assez forte pour sauter aussi haut et surtout, d'exprimer toutes cette palette d'émotions extraordinaires par des gestes si gracieux. Mais ça ne dura que l'espace de quelques années - avec le temps elle comprit qu'elle n'avait pas le talent pour devenir incroyable ; pas grave ça l'amusait toujours. Mais les paroles des demoiselles dans les vestiaires devinrent rapidement insupportables pour la fragile enfant qu'elle était. A dix ans elle arrêta - plus de ballet et de moqueries.

Puis y a eut le Noël de ses onze ans. Ils devaient se retrouver en Allemagne, chez Papé et Mamé. Ses parents et elle y étaient depuis une semaine déjà. Son cousin, la sœur de son père -sa marraine-, son mari -son parrain- et sa nouvelle petite cousine devaient les rejoindre dans la journée pour fêter tous ensemble ce jour de fête. Sauf qu’ils ne sont jamais arrivés. C’était inquiétant. Elle aussi avait peur. Parce qu’même si ce cousin était embêtant, il était pas méchant. Et elle les aimait. Sauf qu’voilà. On a finit par les appeler, ses parents. Pas pour une bonne nouvelle. Son père et sa mère sont allés chercher le seul survivant de l’accident de voiture tandis qu'elle attendait avec les grands-parents. Depuis elle n'aime plus Noël.

Quand il est arrivé dans la grande maison d’Allemagne, elle n'a pas pu voir son visage qu’on lui a demandé d’aller préparer ses affaires pour retourner en France. Le voyage fût agité par son cousin traumatisé, à l’arrière dans les bras de sa mère. Elle a pleuré pour lui ce jour là. Sans bruit. Arrivés à la maison, c’est elle qui a pris l’initiative d’aller préparer sa chambre. Elle lui a même proposé d’prendre la sienne, comme elle était plus grande. Mais il a rien dit. Ça devait être trop dur. Ça l’était sûrement. Puisqu'elle en avait souffert alors elle ne pouvait qu'imaginer ce qu'il ressentait. Alors elle a pris soin de lui. Et elle n'a jamais pris autant soin de quelqu’un d’autre que de lui.

Avec le temps, elle n'est pas sûr que la blessure se soit refermée pour son cousin, mais il lui parlait - au moins. De temps en temps, il lui proposait même de jouer avec lui à ses jeux vidéos. Il ne lui faisait plus de petites vacheries comme il en avait pris l’habitude à l’époque, et elle devait l’avouer, leurs petites chamailleries lui manquaient un peu. A la place, c’est de la tendresse qui s’est installée entre eux. Une douceur et une attention telles qu’on aurait eut du mal à ne pas envier cette relation. Protecteurs l’un envers l’autre. La première fois qu’elle a pris la défense de quelqu’un, c’était de lui contre un professeur trop abusif. D’enfant égoïste et sage, elle est devenue l’adolescente attentionnée, protectrice et indisciplinée face à l’injustice.


Elle a mal vécu ses années de collège. Bonne élève, excellente de partout, y avait ce grand type qui lui demandait d’faire ses devoirs. Elle n'a jamais pu dire non - enfin a bien essayé mais il était intimidant. C’est là que les rôles ce sont inversés. C’est son cousin qui l’a défendue, qui a voulu lui casser la figure mais qui s’est fait défoncer la sienne. Finalement c’est son démon de mère qui est intervenue, avec le père autoritaire qu'elle connaissait pas. La maman c’était le genre  petite et hargneuse, qui mord fort quand on touche à sa famille, une louve, une dragonne même. Le papa était plus calme, mais l’est pas sûr qu’c’était pour l’mieux. Elle ne l’avais jamais vu aussi froid alors que c’était un homme joyeux et doux - a en avoir des frissons, d’voir à quel point sa famille l’aimait. Et elle a eu peur qu’on la dispute. Sa mère l’a fait parce qu’elle était inquiète, elle lui a dit « Quand t’as un problème Fanny, tu dois nous en parler. » Elle n'a pas su quoi répondre et a fondu en larme sous la honte. Seul souvenir des bras réconfortants et d'un soutien familial puissant.

Son père ne l’a jamais disputée, sauf une fois, quand elle avait quinze ans. Elle s’attendait à c’qu’il prenne sa défense devant sa femme. Mais il n’a fait que l’appuyer. Pire encore, il l’a puni, elle, sa fille chérie. Une semaine dans sa chambre, parce qu'elle avait fait le mur pour rejoindre son petit-ami. L’premier. L’dernier aussi. C’est qu’l'était - et est toujours d’ailleurs - une grande romantique. Le seul garçon qu'elle regardait depuis un an déjà, d’une année son aîné, le genre ultra apprécié, que toutes les filles s’arrachent, il avait lui aussi poser son regard sur elle et sourit, puis il l'avait contactée. Comme quoi le portable est utile. Ils ont fini par sortir ensemble après des vieux coups de dragues clichés et sans romantismes. Leur relation fût plate, avec des grosses crises de larmes pour elle parce que le mec était un c*nnard et qu’il voulait juste la sauter. Elle l'a fait. Après un an et demi rythmée de séparations et de rabibochages. De tromperies et de mensonges. Y a son petit cœur qui s’est brisé plusieurs fois mais elle a toujours réussit à le réparer. « C’est qu’un connard, Fanny, lâche-le. » Il avait finit par s’en mêler, son cousin. C’est qu’la voir dans cet état pitoyable et lamentable, ça lui plaisait pas. Elle a voulu le quitter, vraiment, c'garçon pas sympa, mais au lieu de ça elle lui a tout donné et finalement c’est lui qui l'a lâchée.

« T’fais des beaux textes, Fanny, mais c’est pas ce qui te rendra la vie plus facile. » Il lui avait dit, son cousin. L’seul qui savait qu’depuis des années déjà, elle écrivait, chantait, jouait. Celui qui l’a poussée à s’inscrire au club théâtre du lycée. Celui qui la poussait à se libérer de ce qu'elle disait pas, via l’art dans un premier temps, puis le premier à lui dire qu’elle ne pourrait pas faire sa vie comme ça. Celui qui a brisé toutes ses belles illusions. Elle l'a détesté ce soir là, si bien qu’elle est partie faire la fête chez l’une de ses potes - alors que elle lui avait dit qu'elle voulais réviser pour le bac et qu’elle ne viendrait pas. Elle a dansé toute la nuit, balançant ses bras et ses jambes sans s'inquiéter de leur position - loin du classique mouvement de ballet.

En rentrant elle n'a même pas adressé un regard à celui qui lui servait à présent de frère. Elle lui a fait la tête pendant un mois avant de se décider à simplement lui prouver qu’il avait tord. Elle a commencé à demander à droite et à gauche pour savoir si y avait pas une troupe de théâtre qui voulait bien d'elle -le conservatoire était un peu cher pour ses faibles moyens puisque tss parents voulaient qu’elle fasse de "vraies études". Forcée donc à entamer des études - pas dans le cinéma ni les arts du spectacles malgré sa demande, mais bien en psychologie. Et elle a fini par trouver une petite troupe qui écrivait et jouait elle-même ses textes. Ça lui a tout de suite plu, elle s’es très vite intégrée et ils leur arrivaient de se représenter le soir. Des petites salles, mais assez de quoi avoir un petit public - même si elle s'en fichait un peu du nombreux de personnes qui venait les regarder. Elle, ce qu'elle voulait, c’était juste interpréter le personnage qu’on lui avait donné.

C’est comme ça que ce soir-là, elle est devenue Céline, une fille de la rue, un peu vulgaire et cœur d’artichaut, qui tomba amoureuse du héros parce qu’il lui avait donné son écharpe. L'est devenue une potiche sincère, prête à mourir pour cet homme qui en regardait une autre. Et elle a fini par mourir avec elle, juste sur scène. A la fin de la représentation, y a cette grande belle femme qui est venue la voir. Oksana. Jusqu’à son nom, jusqu’au bout de ses ongles, elle s’est sentie fascinée par elle. Attirée même, alors qu’elle pensait aimer qu’les hommes. Elle l’a séduite. Elle l'a piégée. Et c’est comme ça qu’l’a découvert l’existence des vampires. Elle aurait bien aimé qu’les loup-garous existent aussi, histoire qu’il y ait des ennemis égaux à ces bêtes assoiffées d’sang, mais malheureusement, y a rien pour empêcher ce prédateur de s’attaquer aux humains.

Elle est devenue esclave. Pas par désir vous vous en doutez. C'est qu'cette vamp' souhaite la garder pour elle. Elle a l'impression d'être un objet pour elle - pour eux. Elle déteste ça. Alors elle s'est juré qu'elle se libéra de son emprise. En jouant la comédie, en restant docile, obéissante, presque trop gentille. Elle veut faire en sorte d'pas éveiller les soupçons sur son compte, sur les projets qu'elle mène pour retrouver ses droits. Elle pense être discrète, mais ne sait pas qu'Oksana, elle a toujours une longueur d'avance sur elle.

Revenir en haut Aller en bas
Nevae R. Knight
L'esclave fait son orgueil de la braise du maître.
Nevae R. Knight
L'esclave fait son orgueil de la braise du maître.
Emploi : Fille de joie au Seven Deadly Sins, elle s'allonge et se laisse mordre contre de l'argent
Messages : 191
Date d'inscription : 23/04/2018


e p h e m e r a l • Fanny Empty
MessageSujet: Re: e p h e m e r a l • Fanny   e p h e m e r a l • Fanny EmptyJeu 28 Mai - 21:34

Toi :drama:
J'suis tellement contente de te voir, et puis j'aime tant Fanny (et Sae, of course, mais elle est déjà validée e p h e m e r a l • Fanny 2412206100) :**:
Voilà voilà, bon retour sur GaB, et trop hâte de RP avec toi again :red:
Jotem :ha:
Revenir en haut Aller en bas
H. Malaki Hiroaki
Le sang noble est un accident de la fortune.
H. Malaki Hiroaki
Le sang noble est un accident de la fortune.
Emploi : Gérant du "Heaven" & Ambassadeur des Lightwood dans les royaumes étrangers.
Messages : 1133
Date d'inscription : 13/02/2014


e p h e m e r a l • Fanny Empty
MessageSujet: Re: e p h e m e r a l • Fanny   e p h e m e r a l • Fanny EmptyVen 29 Mai - 17:20

LE RETOUR DE FANNY :red:
Ma Oksana intérieure s'trouve tellement heureuse :drama:
J'adore c'bébé chat What a Face
Revenir en haut Aller en bas
Gabriel Crowlley
Les secrets ne sont bien cachés que s'ils ont un seul gardien.
Gabriel Crowlley
Les secrets ne sont bien cachés que s'ils ont un seul gardien.
Emploi : Espion à la solde de l'Empereur - Propriétaire du Heaven avec Malaki
Messages : 409
Date d'inscription : 14/03/2018


e p h e m e r a l • Fanny Empty
MessageSujet: Re: e p h e m e r a l • Fanny   e p h e m e r a l • Fanny EmptyVen 29 Mai - 22:25

Bon retour Fanny :red::red:
Revenir en haut Aller en bas
Araël S. Lightwood
Le sang qui vient de se répandre, est-il donc si pur ?
Araël S. Lightwood
Le sang qui vient de se répandre, est-il donc si pur ?
Emploi : Empereur depuis deux siècles.
Messages : 1413
Date d'inscription : 10/02/2014


e p h e m e r a l • Fanny Empty
MessageSujet: Re: e p h e m e r a l • Fanny   e p h e m e r a l • Fanny EmptySam 30 Mai - 3:10


Tu es validé(e) !


Toi de retour, ça va être tant explosif :drama: Re-Bienvenue :love:

Bravo ! Tes efforts sont récompensés, tu es validé sur G&B ! Tu rejoins le groupe esclave. N'oublie pas de faire ta fiche de liens de rp's et de vérifier que ton avatar ainsi que ton métier sont dans les bottins . Tu peux aller demander des liens aux autres membres et même des rp's, ainsi que participer au flood . Encore bienvenue sur notre forum, le staff est enchanté de t'avoir sur son forum et il espère que tu t'amuseras !

Revenir en haut Aller en bas
Fanny H. Maillard
L'esclave fait son orgueil de la braise du maître.
Fanny H. Maillard
L'esclave fait son orgueil de la braise du maître.
Emploi : Esclave c'en est un ? - sinon elle fait le ménage au Seven lorqu'elle est pas occupée avec Oksana
Messages : 372
Date d'inscription : 05/04/2018


e p h e m e r a l • Fanny Empty
MessageSujet: Re: e p h e m e r a l • Fanny   e p h e m e r a l • Fanny EmptySam 30 Mai - 20:50

Merci vous tous :love:
J'arrive pour mouvementer vos sales vies de vampires :ha::red:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


e p h e m e r a l • Fanny Empty
MessageSujet: Re: e p h e m e r a l • Fanny   e p h e m e r a l • Fanny Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
e p h e m e r a l • Fanny
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Fearless • Fanny
» Où se cache la vraie vie ? Fanny/Nevae
» Il faut garder un espoir [Lettre à Fanny / SOLO]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Glory and Blood :: Votre personnage :: La présentation :: Les résidents-
Sauter vers: