nom Maillard
prénom Fanny l’premier, Henry l’second
âge 19 ans depuis le 3 du mois d’juin
origines Née en France, l'a des origines américaine et allemande
espèce Humaine
statut/sang Esclave
emploi Officiellement y en a pas puisqu’t’façonel elle s’appartient pas. Sinon elle sert les désirs d’Oksana
Richesse Pas d’argent, mais un grand cœur
Orientation sexuelle Hétéro - ouverte à l'Amour avec un grand A
allégeance Sa vie, sa liberté - elle et l'genre humain
Souvent perdue dans son monde à
rêver des horizons disparus, des frontières imaginaires, des mondes fantastiques
◊ Jouer un rôle, devant un miroir, feindre des expressions, s’inventer des sentiments, le
théâtre, c’est ce qui la fait se sentir bien, vibrer au rythme des émotions presque réelles - ce qui lui permet de libérer ce qu'elle ressent au fond d'elle
◊ C'est une
touche à tout, une fille qui se passionne pour plein de chose, pour tous les arts
◊ En
dessin, c'est les yeux qu'elle reproduit inlassablement, obsédée par ces détails insatiables et hurlant tout un panel d'émotions enfouies. En
chant, elle s'amuse à jouer de sa voix sur des mélodies douces, parce qu'y a que sur des berceuses qu'elle sonne bien dans ses oreilles. En
danse, elle se déhanches de toute sa folie, de toute son énergies sur les bons rock d'antan - et parfois elle renfile les pantoufle pour déposer quelques pas de ballet classique, gardien d'une passion enfantine. En
photographie, elle ne s’impose pas de limites et capture tout ce qu'y passe dans son champs de vision. Sur des pages blanches, elle ré
écrit l’histoire,
invente des sombres mondes ou des plus clairs.
◊ Mais tout ça, elle le fait à l'abri des regards,
dans le noir si possible, pour ne pas sentir la honte d'être observée, pour laisser à la nuit le soin de garder ses sentiments relâchés, pour peut-être même les faire disparaître
◊ Elle était d'une trop
grande sensibilité pour être forte dans les moments où il aurait fallut. Y avait toujours les larmes qui coulaient, qui venaient prouver sa tristesse, sa rage, sans pour autant apporter l'remède. Elle perdait ses mots, y avait la gorge qui se serrait quand la douleur était de trop. Y avait rien qui sortait quand l'était gênée aussi, quand l'avait honte.
◊ C'était une gamine
douce et
délicate, blessée pour un oui ou un non, en colère devant une injustice, qui ne devenait
téméraire que lorsqu'il s'agissait d'aider les autres. Elle était
calme et
pas trop con, parfois un peu
amusante, manquait de charisme et de personnalité bien souvent, se laissait influencer par les autres, parce qu’ils étaient importants eux et leurs pensées, plus que les siennes sûrement. Sauf lorsque les pieds foulaient la scène, quand elle était autre que Fanny. Où lorsqu'y avait personne pour la voir.
◊ Puis elle a compris qu'elle pouvait pas continuer ainsi. Elle a réalisé que sa vie, elle devait la
vivre, pour elle. Elle comprend mieux toute sa valeur maintenant, alors elle est privée de ses droits.
◊ Aujourd'hui,
elle veut être forte, ne pleure plus devant les autres. Elle souhaite s’en sortir et pour ça, elle joues de la seule carte qu'elle possède, de sa faciliter à
mimer, à
reproduire, à
mentir. Elle s'trouve sur une scène perpétuelle, au bord du fil chaque jour. Fanny s’en sortira, en s’inventant des charmes qu'elle n’a pas, en jouant des personnages qu'elle n’est pas.
◊ Son père était
militaire, un homme de foi, un homme de cœur. Il lui a appris quelques bases en matière d’
auto-défense. Rien de suffisant pour rivaliser avec ces monstres. Mais assez pour espérer s’enfuir. C’est l’seul atout qu’elle garde précieusement en réserve. La dernière carte qu’elle pourra poser avant de retrouver sa liberté - ou au contraire, d’mourir.
◊ Elle vivait avec ses deux parents et son cousin avant d’être attirée dans les filets d’un vampire. Le couz’ qui était un frère pour elle, depuis neuf ans qu’ils vivaient ensemble.
◊ Elle a toujours été attirée par les différentes cultures, par le reste du monde et elle aurait voulu l'découvrir.
◊ L'aurait aussi voulu
s'rendre utile en dénonçant des injustices, en prenant part à des débats politiques, en défendant les droits des gosses, des femmes, des autres, apporter sa petite pierre à l'édifice - faire un pas vers un idéal semblant à présent trop irréel pour être véritable. Mais elle garde l'espoir et la foi, toujours - la rage au ventre.