Une semaine. Déjà une semaine que j’affiche sur tous les murs de la ville ton portrait souriant. Une semaine que je ne dors plus, les cernes marquent mon manque de sommeil. Mais pourtant je n’ai pas envie de dormir. Je n’en ai pas besoin. On me dira que c’est peine perdu. Tes parents me l’on répété cent fois déjà. La psy du lycée me l’a dit : TU ne reviendras pas.
Je garde en moi cette colère, cette haine mystérieuse que je ressens, mélangée à de la tristesse. Je ne sais pas quoi faire de plus n’y penser. J’aimerais que tu sois de nouveau avec nous. Tu nous manque. Tu ME manque Fanny. Une partie de moi est partie avec toi. Je ne t’ai pas toujours acceptée comme sœur et toi non plus. Mais pourtant aujourd’hui j’aimerais te voir, t’enlacer et rigoler avec toi.
Que faire ? Je n’en sais rien. Je garde l’espoir que tu ne sois pas loin. Que tu es juste fugué avec un amoureux dont j’ignore l’existence. Mais ça ne te ressemble pas. Je te connais Fanny et je sais que tu ne le ferais pas. Pas ainsi, pas sans me prévenir. Notre lien est fort et tu ne briserais pas. Pas après ce jour. TU as était là pour moi et je n’ai pas réussie à te protéger cette fois. Tu me manque beaucoup trop. Comment vivre à présent ? Tu n’es plus là à quoi ça sert ?
Certaines affiches ont était gribouillé par des crétins du lycée, d’autre arraché et déchiré des murs. Pourquoi tant de mépris et de haine envers ta disparition. Tu n’as jamais fait de mal à personne. Bonne vivante, tu as toujours était une jeune fille puis adolescente aimable et serviable avec tout le monde. Et c’est ainsi qu’on te remercie ? Je ne veux pas le croire. Je n’ose pas le croire en fait. Le monde change vite. Un jour on est ami le lendemain un inconnu. Tout le monde semble t’oublier avec les jours qui passent. Ça fait deux semaines que tu n’es plus là.
Deux semaines et tout le monde fait comme s’il ne c’était rien passée. Les photos sont décrochées, décadré et même rognés quand tu à une place dessus. Le souvenir est-il trop douloureux pour eux ? T’ont-ils déjà aimé comme moi je l’ai fait ? C’est donc ça le deuil ? Mais on est en deuil quand une personne décède mais pas quand elle disparait.
Nous devrions faire des recherches plus poussés dans les forêts alentours. Les médias devraient en parler comme ils parlent des actualités gnangnante et des faux discours politique. Mais rien de tout ça n’est fait. Rien. C’est ça le problème il n’y a rien de fait. On doit juste accepter le fait que tu sois partie ? Comme si tu n’avais jamais vraiment exister enfaite.
Je ne sais pas ce que je deviendrais plus tard, mais sans toi ce seras impossible que j’y parvienne. Sans toi mon avenir n’est plus. Sans toi je n’ai rien ici. Je remuerais ciel et terre pour te retrouver. Je dois me battre pour toi et croire que tu es quelques parts à m’attendre. Je le crois car tu n’es pas du genre à disparaitre sans laisser de trace par la suite. Notre lien est trop vrai pour que ce soit ainsi. Je trouverais un moyen de te retrouver. JE te retrouverais et nous vivrons comme avant en se chamaillant, s’aimant et s’entraidant. Car on la toujours fait et nous le ferons toujours.
Je te rejoins bientôt. Attend moi. Je t’aime Fanny.
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